Croyancespontanée des jeunes enfants pour qui tout objet qui se meut est doué d'une vie personnelle : 4. Le monde de l'enfant commence aujourd'hui à se dessiner avec précision, avec ses traits dominants : animisme , émotivité, impulsivité.
Spiritualité et développement personnel La spiritualité n'est pas un système religieux, mais une expérience naturelle qui permet à l'être de s'épanouir dans sa véritable grandeur Alain Boudet Dr en Sciences Physiques Résumé La spiritualité n'est pas un système religieux ou une philosophie culturelle. Elle est une fonction naturelle vivante de l'être humain. Elle est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Elle consiste à reconnaitre l'existence de notre Moi véritable, de notre ESSENCE, et à apprendre à nous laisser guider par elle. C'est donc la découverte d'une autre dimension de nous-même, une partie lumineuse, puissante et grandiose, qui ne demande qu'à être développée par l'expérience. Lorsque nous sommes en connexion avec elle, elle transforme notre état intérieur qui se caractérise alors par la joie et la liberté. Elle transforme aussi nos sensations corporelles, car elle agit comme une Source d'énergie et élève notre état vibratoire. Nous sommes invités à réaliser cet état en observant les jeux de l'égo, ses résistances, et en cultivant la confiance et le lâcher-prise. Des clés pratiques telles que l'observation de nos sentiments et la méditation sont suggérées. Contenu de l'article Le voyage vers Soi Relâcher l'emprise de la personnalité L'appel de notre Essence Le lâcher-prise La confiance en notre Essence Les stratégies de résistance de l'égo Développement spirituel Le développement spirituel passe par le corps Un passage déroutant S'abandonner à la joie Vérité et liberté Vivre dans l'instant Évolution de la conscience L'univers et le divin En savoir plus Annexes Vous êtes un soleil Spiritualité, science et religion Quelques clés pratiques pour le développement spirituel Il règne une grande confusion dans les esprits sur ce qu'est la spiritualité. Cet article a pour vocation de contribuer à la dissiper. La spiritualité n'est pas une religion. Elle n'est pas non plus un sujet d'étude culturelle sur les croyances des peuples primitifs. La spiritualité est une fonction vivante naturelle de l'être humain. Le mot spiritualité recouvre des sens bien différents selon les personnes. Pour certaines personnes, la spiritualité désigne un système de croyances et de rituels religieux. La spiritualité d'un chrétien passe par le respect des dogmes et des rituels de l'église chrétienne. D'autres considèrent la spiritualité comme un ensemble de coutumes sociales que les populations ont élaborées pour trouver la force de dépasser les épreuves de la vie et se rassurer. Elle donne un sens à leur existence et offre des exutoires à leur crainte des puissances naturelles et à leur peur de la mort. Ce serait donc une sorte d'habillage culturel un peu artificiel et puéril que chaque civilisation s'est inventé. On dit aussi parfois de quelqu'un qu'il est spirituel, ce qui signifie qu'il a de l'esprit, qu'il nous amuse. Aucun de ces aspects ne sera développé ici. Mon but n'est pas de réaliser une enquête encyclopédique, linguistique, ethnologique ou sociologique à ranger dans un coin du cerveau ou sur une étagère. Il est d'apporter une connaissance vivante qui nous permette de nous épanouir pleinement. Dans cet article, la spiritualité est envisagée comme une autre dimension de nous-même, une fonction naturelle comme manger, boire ou penser, que nous avons à découvrir et à développer, comme on peut développer son intellect ou sa mémoire. La spiritualité est une voie d'éveil et de croissance, une façon d'explorer nos dimensions à la fois plus profondes et plus élevées. Nous vivons un moment où l'humanité évolue spirituellement de façon spectaculaire en se dirigeant vers la réalisation de son essence et de sa raison d'être. Il est donc urgent que ces connaissances soient mises à la disposition de tous. C'est le rôle qu'on pourrait logiquement attendre de la part de l'éducation publique, médiatique ou religieuse, mais c'est en vain. Heureusement, il existe de nombreux ouvrages et écoles de sagesse qui traitent de cette question, auxquels nous pouvons nous abreuver. En voici une synthèse introductive. Le voyage vers Soi Tant que nous fonctionnons de façon automatique en remplissant nos taches les unes après les autres, nous ne laissons pas une véritable place à la spiritualité. La spiritualité apparait dans notre vie dès que nous commençons à porter attention à nos insatisfactions et nos aspirations, à nos sentiments et sensations, et que nous nous demandons quelle est véritablement le sens de notre vie. Pourquoi dois-je affronter des contrariétés? Pourquoi toutes ces difficultés à traverser? A quoi a servi tout ce que j'ai réalisé, à quoi sert ce que je fais? Quelle est ma place dans cette vie? Lorsque nous nous demandons si nous sommes bien à notre place, nous reconnaissons implicitement que nous sommes faits pour être à une place plutôt qu'à une autre. Nous percevons qu'il existe en nous un MOI véritable et authentique et que nous sommes ou non en concordance avec lui. De plus, si nous sommes en concordance, nous nous sentons à notre place, nous nous sentons bien. Sinon, nous cherchons à trouver cette concordance dont nous pouvons avoir été détournés par les circonstances. Ce MOI est notre Essence. On le nomme aussi le SOI. Ce SOI est masqué ou entravé par une autre identité que nous avons construite sous l'influence de notre éducation. On la nomme la personnalité. La spiritualité consiste à reconnaitre l'existence de notre ESSENCE et à lui permettre de se manifester et de se développer. On se met à son écoute, on dialogue avec elle afin de faire connaissance intime, et on crée les conditions pour qu'elle puisse prendre sa vraie place. Lorsque cette démarche est effectuée avec patience, persévérance, conviction et confiance, elle apporte des récompenses inattendues, telles que joie, liberté, et bien d'autres choses "magiques". La découverte de notre Essence et de la spiritualité ressemble à l'exploration d'un pays inconnu. Imaginez que vous vivez en Europe avant la "découverte" de l'Amérique. Vous connaissez bien l'Europe, ses habitants, ses coutumes, mais vous vous demandez s'il existe vraiment des terres au-delà de la mer. Certains affirment qu'il n'y en a évidemment aucune, car cela ne peut pas exister, sinon, tout le monde le saurait. Ils se moquent de ceux qui croient que ces terres sont bien réelles et qui rêvent de s'embarquer pour les découvrir. Ils les jugent naïfs, fous ou prétentieux. Peut-être êtes-vous de ceux qui ignorent les railleries et suivent l'appel du cœur sans se soucier du qu'en-dira-t-on? Vous êtes de ceux qui pensent que la meilleure façon d'avoir une réponse aux interrogations est de se rendre compte par soi-même, en allant voir. De la même façon, nous pouvons découvrir notre pays intérieur, notre Essence, par l'exploration, le ressenti et l'observation. L'attitude expérientielle est le processus même du développement spirituel. Toutefois, nous pouvons tirer parti de l'expérience des pionniers. Rien ne nous oblige à nous mettre en route uniquement sur la base de rumeurs qui peuvent s'avérer illusoires et fantaisistes, ou à faire le voyage seuls et sans repères. Nous pouvons nous préparer à ce voyage. Nous pouvons être aidés et guidés dans notre démarche par ceux qui ont rapporté honnêtement leurs expériences et leurs observations. Lorsque Christophe Colomb a raconté qu'il avait découvert l'Amérique, on aurait pu douter de ses paroles et pensé qu'il avait lui-même inventé cette histoire. Or il ramenait avec lui des objets, des livres, et même des amérindiens qui attestaient son voyage. De la même façon, ceux qui souhaitent expérimenter la dimension spirituelle tireront profit des rencontres avec ceux qui ont déjà parcouru le chemin. Certains êtres éclairés ont transmis leurs connaissances et ont écrit des guides de voyages dont cet article s'inspire. Certains d'entre nous repoussent ces récits en disant qu'ils n'y croient pas. Mais il n'est pas nécessaire de croire en des vérités établies. Processus de découverte expérimentale, la spiritualité est indépendante de toute croyance, religion ou dogme. Il suffit de s'embarquer pour découvrir. Et dans le voyage spirituel, il est possible de voguer un peu, s'arrêter, faire demi-tour, repartir, voguer un peu plus. Relâcher l'emprise de la personnalité S'il existe en nous un Moi véritable, pourquoi n'est-il pas naturellement apparent et manifeste? Pourquoi notre dimension spirituelle n'est-elle pas installée d'emblée? Pourquoi nous faut-il un effort pour la découvrir? Parce que c'est à ce prix qu'elle peut se développer et prendre de la force, telle un muscle que l'on entraine par l'exercice physique et qui se développe en affrontant une force antagoniste, une résistance. En réalité, notre Essence était manifestement présente à notre naissance. Mais par la suite elle a été recouverte par la personnalité que nous nous sommes construite au cours de notre vie. La personnalité est la résistance qui s'oppose au muscle de l'esprit. Elle est constituée de nos comportements, habitudes, coutumes, culture, style de vie, règles idéales de "bonne" conduite, etc. Nous l'avons élaborée peu à peu, de façon inconsciente, en réaction aux situations et événements plus ou moins douloureux que nous avons vécus et aux influences diverses que nous avons reçues. C'est un vêtement que nous avons tissé, qui a été nécessaire pour que nous soyons acceptés et aimés dans ce monde. C'est le personnage que nous avons adopté pour paraitre à l'image de ce qu'on attendait de nous. C'est un déguisement, un masque le mot personnalité vient de Persona, mot étrusque signifiant masque de théâtre. Malheureusement, le plus souvent, notre personnalité ignore, délaisse ou repousse notre Essence. Nous sommes tellement habitués à ignorer notre Essence, à agir et penser selon notre personnalité, que nous avons oublié qu'elle n'est qu'un déguisement momentané, un accessoire de théâtre, un vêtement social, et nous avons l'impression qu'elle est réellement nous-mêmes. Nous sommes très attachés à notre personnalité car nous pensons que c'est grâce à elle que nous pouvons être acceptés et reconnus. Nous avons peur d'être rejetés si nous l'abandonnons et nous déployons beaucoup d'efforts pour nous conformer à elle et nous sentir dignes d'être aimés. Lorsque nous ne recevons pas les récompenses de notre effort, nous nous sentons non respectés, blessés. Ces réactions émotionnelles négatives sont le signe de notre attachement à la personnalité. Afin de permettre à notre Essence de reprendre sa place et de se déployer, il est nécessaire de déserrer l'emprise de notre personnalité qui nous pousse à contrôler nos émotions et comportements et à bloquer notre spontanéité. Relâcher la personnalité, c'est nous autoriser à être plus spontanés dans nos comportements, à la façon de l'enfant. Le petit enfant vit ses élans dans l'énergie du moment et dans la confiance - du moins tant qu'on ne lui forge pas une personnalité en réprimant ces tendances. Quand vous réagissez comme des enfants, comme le veut votre être intérieur, votre conscience vous dit "non, il ne faut pas. Je suis un grand professeur, je n'ai pas le droit de me laisser aller". S'il vous plait, désorganisez ce comportement extérieur. Quand vous ne travaillez pas au niveau de votre mental, vous êtes plus près de votre c?ur. Vous dansez. Vous êtes dans la plaisanterie. Laissez tomber votre personnalité! Quand vous êtes dans la plaisanterie et dans la joie, vous prenez toutes les choses avec aise comme le font les enfants... La spiritualité, ce n'est pas se dire disciple de tel grand maître. C'est se relâcher. C'est être honnête avec soi-même, très clair, sans ambiguïté, sans hypocrisie. L'appel de notre Essence Comment nous rendre compte que nous relâchons la personnalité? Comment pouvons-nous sentir que nous sommes en accord avec nous-mêmes et que nous faisons place à notre Être intérieur? L'Être intérieur se manifeste à nous par nos sentiments et nos sensations. Lorsque nous sommes en résonance avec lui, que nous laissons couler en nous sa vibration, nous ressentons de la légèreté, de la satisfaction, nous respirons plus librement, nous nous sentons ouverts. Au contraire, lorsque nous l'ignorons, nous sommes envahis par de la frustration, de la tristesse, du découragement, de la colère ou de la rage. Ces sentiments de malaise sont des signaux d'appel de notre Être intérieur, mais nous ne les reconnaissons généralement pas comme tels. Nous préférons accuser les autres ou les circonstances d'en être la cause. En conséquence nous luttons pour nous protéger de ces circonstances et des autres, ou pour les modifier. Nous écoutons les revendications et les exigences de notre petit moi, que nous prenons pour les nôtres, et nous ne prêtons pas attention aux aspirations plus profondes de notre Essence. Les désirs de l'égo la personnalité sont accompagnés de la crainte de ne pas parvenir à ses fins. S'il ne réussit pas, s'il n'est pas à la hauteur, il s'estime sans valeur, incompétent, lâche, ridicule, etc. Il est constamment dans le jugement. Afin de satisfaire son idéal illusoire, nous sommes en permanence dans l'effort et dans la lutte. A la longue, nous éprouvons du ressentiment envers la vie qui nous demande tant, pour peu de résultats. Si nous arrivons au résultat escompté, c'est sans garantie de durée et de sécurité, car il y a la crainte constante de perdre ce que nous avons acquis. Cela provoque des tensions dans le corps et dans l'esprit, nous nous fatiguons, ressentons de la lassitude, et parfois nous craquons ou nous déprimons. La stratégie de lutte pour devenir quelqu'un n'est pas une bonne voie pour trouver la joie et le bonheur. Quand nous craquons, qu'est-ce qui craque en nous? C'est l'édifice artificiel que nous avons construit, et que nous voulons maintenir coute que coute, ce sont les croyances de l'égo, la personnalité trop présente. Quand nous sommes en dépression, cela signifie que l'énergie s'est retirée afin de ne plus contribuer à ce jeu qui ne nous convient pas. Notre corps nous impose de lâcher prise. Cela peut être bénéfique et même salutaire si nous en saisissons le sens. Mais généralement, nous ne reconnaissons pas l'existence de l'Être intérieur et les modalités de son fonctionnement, et nous pensons qu'il n'y a pas d'autre issue que de nous résigner à notre condition insupportable ou de mourir. "Craquer" est le moyen qu'emploie l'Être intérieur pour nous rappeler à l'ordre et se faire reconnaitre. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à cette brutale secousse pour le reconnaitre et lâcher prise. Cela peut être amené en douceur si nous nous engageons consciemment et avec détermination dans cette voie, en étant attentif à nos sentiments et nos sensations. Le lâcher-prise Lâcher prise, c'est lâcher notre emprise sur nos activités et nos attitudes. C'est discerner celles qui ne nous conviennent pas, mais auxquelles nous nous accrochons, et nous laisser guider par notre Essence. C'est nous détacher de nos aspirations illusoires et souvent vaines soufflées par l'égo pour son profit. Lâcher prise, c'est accepter de ne plus être le conducteur et le seul maitre à bord, et de passer le volant à l'élan de vie intérieur. Par exemple, c'est renoncer à avoir une vie programmée et annoncée d'avance. Dans un roman de Henri Gougaud, L'homme à la vie inexplicable, le personnage principal voit sa vie s'orienter chaque jour vers des aventures qu'il ne souhaitait pas. Il avait d'autres projets. Mais les circonstances en ont décidé autrement. En acceptant de se laisser guider par elles, il a découvert une vie bien plus formidable que celle qu'il avait programmée. Dans le quotidien, c'est renoncer à vouloir obtenir un résultat à tout prix obtenir tel poste, obtenir que quelqu'un vous cède quelque chose, .., basé sur la volonté farouche de réussir je veux y arriver. Car par une écoute attentive de soi, nous pourrions nous rendre compte que vouloir n'est pas notre vrai objectif. Par exemple, nus voulons réussir pour être apprécié, donc le vrai objectif, c'est être apprécié, et il provient de notre peur d'être rejeté. Cette peur est dictée par l'égo, la personnalité. Lorsque nous donnons place à l'Essence, elle disparait. Bien entendu, la persévérance en vue d'un objectif est une vertu très appréciable; mais il est judicieux de l'appliquer à la direction indiquée par l'Essence, qui nous mène vers la joie et le bonheur, au lieu de la peine et du ressentiment. Parce qu'elles n'ont cessé de remplir leurs fonctions familiales et sociales contraignantes, certaines personnes ont l'impression qu'elles ont travaillé toute leur vie, et qu'elles se sont oubliées. Mais qui en nous a oublié qui? Notre personnalité a oublié notre être profond, notre Essence, tout simplement. En réalité, elle nous a régulièrement envoyé ses signaux, ses appels, mais nous les avons ignorés, nous n'avons pas voulu les entendre, nous avons même lutté contre pas le droit de craquer, d'être fatigué,... Or la bonne nouvelle est celle-ci. Si vous percevez cette impression de vous être oublié, c'est une nouvelle conscience de vous qui émerge. C'est signe que vous commencez à vous écouter. Vous entrez à nouveau en relation avec votre Essence. Toutefois, restez en conscience, ne l'oubliez pas le lendemain, commencez à faire de cette écoute de vous-même une des lignes de conduite principales de votre vie. Il se pourrait que cela vous apporte du bonheur! Dans votre vie, à quel moment avez-vous eu l'occasion de ressentir les signaux et appels de votre Essence? Tout d'abord, nous percevons des sentiments de lassitude, d'insatisfaction, d'oubli de soi, de décalage. Si alors nous nous autorisons un peu de temps pour sentir et être à l'écoute, si nous renonçons un moment à vouloir agir coute que coute, même si c'est sous l'effet de la fatigue, si nous cessons de vouloir remplir notre programme, nous percevrons ce à quoi nous aspirons vraiment. C'est le moment crucial du lâcher-prise. Nous aspirons peut-être à nous reposer, peut-être à réaliser quelque chose qui nous semble un rêve trop beau. En tout cas, c'est quelque chose qui nous fait du bien, et qui n'apparait pas comme une contrainte, comme une tache à accomplir. C'est quelque chose qui procure de la joie, de la sérénité ou peut-être l'enthousiasme de créer. Malheureusement, nous repoussons souvent ces idées issues de notre Essence profonde comme quelque chose d'irréalisable ou de fantaisiste. La confiance en notre Essence Ayant compris comment s'exprime l'Essence par nos sentiments, et vécu quelques moments de lâcher-prise, nous devons maintenant décider de répondre au quotidien à cet appel vers le bien-être et l'harmonie procurés par l'alignement à l'Essence. Décider d'être heureux pourrait paraitre une évidence, mais ce n'est pas si simple, car il faut vaincre, ou plutôt ignorer, notre besoin de contrôler notre vie, les avis et opinions de notre entourage, les injonctions de notre éducation, et beaucoup de nos idées préconçues. Mais si nous laissons tomber nos résistances, nos doutes, nos appréhensions, cela devient simple. C'est aussi simple que de passer le volant de la voiture à un chauffeur et de se laisser conduire sans savoir quelle est sa destination avec un conducteur infiniment sage et intelligent. Cela nécessite d'accepter de s'en remettre à lui. Cela nous confronte à l'inconnu. Quel est le sentiment qui nous permet de nous laisser conduire sereinement par quelqu'un d'autre? C'est la confiance. Il peut vous sembler que vous faites facilement confiance à un conducteur qui vous conduit, mais avez-vous pensé qu'en réalité vous contrôlez visuellement le trajet? La véritable confiance, celle du lâcher-prise, c'est d'accepter de vous laisser conduire les yeux fermés? Ça dépend par qui, bien sûr. Mais nous parlons de votre Essence, n'est-ce pas! L'Essence est comme un habitant invisible dans votre maison, un hôte qui est là depuis toujours, patient et sans exigence, mais habité du désir que vous puissiez développer le meilleur de vous-même. C'est la meilleure amie que puissiez avoir. S'ouvrir à la transformation, faire confiance, s'en remettre à son Être intérieur, n'exige donc pas de fournir un nouvel effort pour atteindre un nouvel état. Il n'y a pas à lutter et à s'astreindre à des exercices ou des rites. Bien au contraire, c'est cesser de lutter contre soi-même, c'est cesser d'agir de façon désordonnée et inconsciente. Il y a seulement un effort d'attention. D'abord être sûr de vouloir le changement et accorder son attention à cet objectif. Puis tourner son regard vers un personnage de rang supérieur à notre personnalité, notre Être intérieur. Ce n'est rien d'autre que porter une attention plus grande et plus fine à soi-même, de devenir conscient de soi et de ses sensations, et de cesser d'agir de façon automatique. Les stratégies de résistance de l'égo Voilà donc pour nous la possibilité de nous extraire de nos souffrances et difficultés, et de laisser place à la joie. Cela semble tout à fait merveilleux et notre première réaction est généralement que nous devrions adopter cette voie. Or, dans la réalité pratique, cette décision soulève bien des hésitations et des résistances, car elle nous demande un changement radical. Sommes-nous prêts à changer? Sommes-nous véritablement prêts à faire confiance à notre chauffeur divin? Sommes-nous prêts à nous laisser conduire sans savoir où il nous mène? Ou bien avons-nous de bonnes raisons de ne pas lâcher prise et de continuer à suivre nos habitudes? Les excuses Nous trouvons souvent des excuses pour remettre à plus tard notre intention de suivre les indications de notre être intérieur. Nous sommes trop impliqués dans nos actions, nos "responsabilités" et nos "devoirs" pour accorder du temps à la perception de nos émotions et de nos sensations. Pourtant, cela n'est pas une technique difficile réservée aux experts en yoga. Nous accorder de l'attention est tellement simple que nous pensons que ce n'est pas important, et pris dans notre train-train, nous le faisons passer au second plan. Par exemple, si nous sommes fatigués ou malades, nous pourrions écouter les signaux de notre corps qui nous demandent de nous reposer. Mais notre égo nous souffle que ce n'est pas possible et nous détournons notre attention Tu n'as pas le droit de t'arrêter, tu dois assumer tes responsabilités, sinon les autres ne seront pas contents. Si tu ne fais pas ceci, tu auras ensuite beaucoup de retard, tu seras dépassé, tu te sentiras impuissant. Tu seras mal jugé, tu ne dois pas perdre la face vis-à-vis des autres, etc. Qui cherche ainsi des excuses en nous? C'est notre personnalité qui cherche à poursuivre son programme propre, selon ses convictions et ses règles. Ces scénarios de l'égo sont fondés sur la crainte, le manque de confiance. La peur de perdre et de manquer L'une des craintes les plus répandues est la peur de perdre. Lorsque tout semble aller plutôt bien, cette peur n'est pas forcément consciente. Je n'ai rien à perdre. Mais lorsque survient une incitation à changer changer d'attitude, de pensée, de relation, de métier, de lieu, etc, elle se manifeste par la résistance. Tout changement entraine forcément une perte changer de maison, c'est perdre la jouissance de l'ancienne. Changer de métier, c'est perdre l'ancien. Changer d'habitudes, c'est renoncer aux anciennes et aux repères qu'elles procurent. Se marier, c'est perdre sa solitude. C'est aussi perdre la possibilité de choisir un autre partenaire. Si je perds ma maison, mon partenaire, mon métier, vais-je en retrouver un autre. Je risque de manquer d'argent, de sécurité, d'amour. Ainsi la peur de perdre est accompagnée de la peur de manquer. Or sous un autre aspect, changer, c'est aussi gagner la nouveauté qui s'introduit dans notre vie, peut-être meilleure, plus grandiose, plus magnifique, plus chaleureuse. Et si cette nouveauté est en rapport avec notre mieux-être, elle mérite d'être sérieusement considérée. L'être intérieur nous invite au mieux-être en nous guidant dans l'instant présent, tandis que l'égo se réfère au passé, et s'inquiète du futur. Changer, c'est accepter de mourir au passé pour renaitre au présent. La peur du bonheur Si l'on est convaincu que l'on a rien à perdre et tout à gagner, il peut sembler absurde d'avoir peur de gagner. Pourtant, cette crainte est insidieuse et fréquente. Beaucoup de personnes ont construit leur quotidien dans la lutte pour survivre, en effectuant des taches, en résolvant des difficultés, en combattant leur maladie, au point qu'ils se sont identifiés à ces actions. Imaginer qu'ils ont la santé, de l'argent, de l'amour les rends nerveux car ils ressentent le vide, ils ne savent plus qui ils sont, ils sont perdus et ils ont l'impression de ne plus exister. Que peuvent-ils faire de ce bonheur s'ils n'ont plus de souffrance ou de problème à traiter? A titre d'exercice, imaginez, au choix, qu'on vous procure le moyen de bénéficier d'un long séjour dans le pays de vos rêves. Ou si vous préférez, le meilleur compagnon ou compagne correspondant à votre idéal. Ou bien, une grosse somme d'argent. Puis interrogez-vous. Seriez-vous prêt à délaisser vos occupations, vos habitudes? Vous sentez que l'exemple vous fait baver d'envie, ou suscite du plaisir. Si en même temps, vous sentez monter quelques réticences et inquiétudes, ce sont des peurs de l'égo. Sommes-nous prêts à assumer la joie, la santé, les relations fraternelles? Sommes-nous prêts à nous voir beaux, belles, et rayonnants? Certains sont très dérangés par cette idée. Cela vient que cela comporte une responsabilité, celle de vivre et de prendre sa place pleinement. Bien que cela se fasse naturellement, notre personnalité est à nouveau confrontée par de vieilles blessures, des mémoires où être en lumière nous attirait la jalousie ou l'inimitié, ou même la haine. Une culpabilité d'être heureux peut aussi être présente, car tellement de gens sont dans la difficulté et la douleur. Ai-je le droit d'aller bien alors que les autres souffrent autour de moi? Vais-je être mal vu, classé dans les nantis, rejeté? La peur de l'inconnu La peur de changer résulte du fait que nous ne savons pas vers quoi le présent nous conduit. Nous avançons dans l'inconnu et cet inconnu nous inquiète. Nous ne faisons pas confiance aux poteaux indicateurs et au chauffeur intérieur. En quoi l'inconnu peut-il nous faire peur? Nous ne nous sentons pas en sécurité. Dans quoi suis-je entrainé? Quel sort cela me réserve-t-il? C'est la peur de perdre son intégrité, peur de ne plus exister en tant qu'être sain et entier. L'inconnu nous semble dangereux et menaçant. Par contraste, nous avons appris à nous situer en tant que personnalité avec nos rôles sociaux. Nous avons bâti notre vie, parfois durement, en construisant des repères métier, famille, relations, etc qui nous permettent de nous sentir en sécurité, du moins tant que ces repères ne s'écroulent pas. Aussi, nous craignons de les perdre. Nous avons peur de voir tous nos efforts anéantis. Nous nous accrochons ferme à ce que nous possédons parce que c'est ce que nous connaissons. Lâcher prise, c'est accepter de nous détacher de ces repères, c'est détacher le bateau de la rive. Mais où nous mènera-t-il? Lâcher prise nous confronte à notre attachement à nos possessions. Il nous confronte aussi à notre désir de contrôler toutes les circonstances de notre vie, ce qui nous donne l'illusion de la sécurité. Imaginez-vous cesser ce contrôle, quels sentiments surgissent en vous? Souvent, il y a la crainte d'être non respecté, utilisé, manipulé, abusé pour des fins égoïstes. Ces résistances proviennent de vieilles blessures qui ne sont plus de mise, car elles nous maintiennent dans la coupure avec notre Essence. Rester attaché à la rive est un choix de vie possible. Pourquoi pas? Jusqu'à ce que la petite voix intérieure intervienne en disant que nous passons notre vie sans être véritablement nous-mêmes, et que nous nous sommes limités, enfermés. Et qu'une autre façon d'être est possible. S'autoriser à lâcher est la plus grosse difficulté que nous rencontrons sur ce chemin. Cela demande de la volonté, du courage et de la confiance. Toutefois, même si nous restons attachés, le courant de vie est bien présent en nous, et cela nous demandera énergie, peine et fatigue pour résister à sa poussée. Si nous faisons barrage, la pression se fera plus forte et nous devrons lutter de plus en plus fort. Le courant est patient et intelligent, il sait doser et évaluer quand les conditions nous sont favorables. Or la Terre subit des élévations rapides d'énergie, de fréquence, elle reçoit des impulsions de l'univers et cela a des répercussions sur notre corps, notre énergie et notre Être intérieur. Celui-ci est stimulé de plus en plus fort. Demain les énergies seront tellement importantes qu'elles nous entraineront comme un fleuve puissant vers notre devenir. Vous ne voulez pas vous laisser entraîner par ce fleuve qui vous mène à votre destinée. Cependant, si vous aviez conscience de l'endroit où il vous mène, ce serait avec un immense Amour, une immense joie, que vous lâcheriez ce à quoi vous vous accrochez si désespérément. Si vous lâchez prise, si vous êtes dans l'acceptation, si vous avez enlevé de vous toute crainte, toute violence, tout regret, vous aurez l'impression d'être une plume qui s'envole au gré du vent vers sa destination. Il n'y aura donc aucune souffrance, il n'y aura que légèreté, joie et bonheur. L'égo spirituel Il existe une stratégie bien plus subtile pour éviter d'écouter son Essence, c'est de croire qu'on l'écoute alors qu'en réalité, c'est la personnalité qui se crée un personnage soi-disant spirituel. Une personne de ce type croit que la démarche spirituelle consiste à suivre des règles de conduite et elle s'efforce d'être dans l'amour en pratiquant des rituels et des disciplines. Elle affiche une morale de conduite, et par là-même, elle se juge et juge également les autres par rapport à cette morale. Elle n'est donc pas dans l'écoute du cœur. Son apparence affichée de spiritualité masque sa peur du jugement. En réalité, elle cherche à être reconnue et aimée. La personne évite de faire face à ses ombres et blessures, mais un grain de sable suffit à les mettre à jour. L'être spirituel véritable ne cherche pas à prouver et à démontrer. Il sait manier l'humour et la fantaisie. Il n'est pas concerné par une morale extérieure imposée, car il a son guide intérieur. La discipline intérieure crée un sentiment de justesse et de détente, tandis que la discipline imposée s'accompagne de tension intérieure. Développement spirituel La spiritualité est une fonction naturelle, un état de connexion avec Soi. Mais comme cette fonction est délaissée, elle nécessite d'être retrouvée et développée. Le développement spirituel n'est pas autre chose qu'un développement personnel dont le but est la reconnexion avec notre Essence. Nous portons un nouveau regard sur qui nous sommes, sur ce qu'est la vie, et nous le dirigeons sur la perception de notre Essence. Nous remettons notre personnalité à sa juste place et à sa juste fonction au service de l'Essence. Pour cela, nous portons attention à nos sensations, nos émotions et nos pensées. Nous favorisons les positives plus exactement celles qui nous élèvent et transformons les négatives plus exactement celles qui nous alourdissent, car rien n'est négatif, autrement dit nous apprenons à en devenir maitres. Nous identifions nos deux voix, celle de l'égo et celle de l'Essence. L'égo, tant qu'il n'est pas apaisé, tente d'accaparer le pouvoir et de nous couper de notre Soi, de nous diviser. C'est cette notion qui a été faussement représentée par le diable dia-bolo, di-viser. La voix de l'Essence nous conduit vers l'unification de notre être. Ces deux voix sont comme deux enfants en nous, l'un intempestif et fantasque, l'autre sage, discret et patient, qui désirent qu'on les entende et qu'on s'occupe d'eux. Dans le développement spirituel, nous choisissons de porter attention à l'Essence tout en rassurant et intégrant la personnalité. C'est une rééducation qui demande de mettre en œuvre certaines qualités et d'adopter certaines attitudes. Voici quelques indications. Sincérité et simplicité Porter attention à nos sensations et nos sentiments, c'est dresser une description objective de nous-mêmes. Lorsqu'un entrepreneur veut bâtir une maison sur un terrain inégal, occupé d'arbres et de rochers, il fait d'abord l'état des lieux pour savoir quelles sont les données avec lesquelles il doit compter, ce qu'il doit éliminer et ce qu'il va renforcer. De même si nous voulons nous bâtir, il est nécessaire d'avoir une perception claire et nette de notre état des lieux intérieur. Cela demande un regard honnête et sans complaisance. Mais contrairement à l'entrepreneur, nous devons faire cet état des lieux régulièrement, car il change en permanence, et les plans de nos constructions évoluent de façon vivante au fur et à mesure de notre progression. Être honnête avec soi, c'est aussi faire preuve de sincérité, d'humilité et de simplicité. Le regard sur soi ne doit pas seulement rester dans notre pensée abstraite. Il doit aussi se manifester concrètement dans la façon de nous exprimer, d'agir, de nous comporter. Transparaissent alors les qualités d'authenticité et d'intégrité. Détermination et patience La mise en pratique de l'authenticité se heurte aux peurs évoquées plus haut de perte, de l'inconnu, etc. qui se manifestent sous forme de résistances, de jugements, d'appréhensions, d'inquiétudes et demandent à être dépassées. Une appréhension qui survient lorsque nous nous avançons sur ce chemin, est de nous sentir différents des autres et isolés. Nous sortons du moule social, celui des conventions et des règles morales qui semblent aller de soi et qu'il est incongru de remettre en cause. Justement, nous sommes dans la remise en cause et la révision de nos croyances. Alors que le moule social était notre sécurité, nous prenons maintenant la responsabilité de notre vie et nous assumons le chemin nouveau. Il nous semble alors - dans un premier temps - que nous avançons seul, sans soutien et sans protection et c'est très inconfortable. Cela demande détermination, persévérance et courage. On peut dire aussi que cela demande de la volonté, mais ce terme est généralement mal compris. La volonté, ce n'est pas celle de la personnalité qui veut obtenir ou réussir à tout prix ce qu'elle a imaginé selon ses croyances et ses émotions. C'est être clair dans nos choix de vie et s'y tenir. C'est décider clairement de lâcher prise et de nous en remettre à notre Essence. Cela demande également de la patience et de la confiance, car les changements se produisent selon l'intelligence du corps et de l'âme, au rythme de ce que nous avons à guérir et à intégrer, et non selon les désirs impatients de la personnalité. Cesser d'accuser et de critiquer les autres Il est des situations qui sont bien plus difficiles que d'autres pour porter attention à soi et à son Être intérieur, pour lesquelles notre personnalité s'impose. C'est par exemple quand nous nous sentons agressés ou spoliés par d'autres personnes et que nous sommes totalement accaparés par notre émotion. C'est une épreuve très intéressante, car elle nous permet d'aller plus loin dans notre évolution. Le travail consiste à percevoir ce qui est touché en nous et ce que cela révèle de nous. Nous découvrons généralement une vieille blessure, une peur de manquer d'amour, d'être rejeté, etc. Autrement dit, même si l'agression est réelle et doit être traitée concrètement non en réaction, mais en construisant le meilleur pour nous-mêmes, il est encore bien plus intéressant de voir le message qu'elle nous invite à considérer. Il est une manifestation de l'être intérieur. Les situations auxquelles nous sommes confrontés sont le reflet de quelque chose de nous. L'attitude spirituelle commence lorsque nous cessons d'accuser les autres de nos malheurs, car nous comprenons qu'ils sont le reflet de nos propres blessures. Elle commence lorsque nous cessons d'attendre des autres qu'ils satisfassent nos besoins d'amour et d'attention et que nous comprenons que nous pouvons être maitres de notre vie en lâchant prise et en nous connectant à notre être intérieur. Avec cette compréhension, nous sommes capables d'être compatissants et bienveillants, ce qui n'empêche pas d'exprimer son point de vue et de se faire respecter fermement. Par notre conscience élargie, nous sommes capables de développer l'amour, nous pouvons voir en les autres des êtres blessés et maladroits certes, mais aussi avec leur partie lumineuse et leur cœur. On tente d'éviter de se laisser contrarier par quoi que ce soit, d'avoir du ressentiment, de rester dans la honte, la peur, ou le jugement. Cela permet de se maintenir à une fréquence élevée. Si cela arrive, pas de culpabilité, nous considérons que nous sommes en apprentissage. Nous pouvons nous aider d'un exercice spécifique . Conscience et responsabilité En nous appliquant à développer ces qualités, nous augmentons et affinons la conscience de nous-mêmes. Devenir de plus en plus conscients de ce qui se passe en nous et autour de nous est une autre façon de nommer le développement spirituel. C'est prendre du recul, avoir une vue plus large et distinguer les véritables forces derrière les apparences des jeux de la vie. La conscience est la clé de notre évolution. Souvent, nous sommes amenés à penser que nous sommes le jouet de forces extérieures incontrôlables et que nos souffrances et difficultés sont causées par un hasard malchanceux ou par les autres. Ils ne nous apportent pas l'attention que nous leur demandons, empiètent sur notre territoire, nous sommes victimes d'une catastrophe naturelle ou de la crise économique . Une conscience accrue nous révèle avec évidence que nous sommes responsables de notre vie. Comprendre que nous sommes les acteurs de notre vie est un pas extrêmement important de notre évolution spirituelle. C'est peut-être le plus difficile à comprendre et à intégrer, car cette notion ne fait pas partie de notre culture et de notre éducation standard. Les difficultés que nous vivons sont l'expression des aspects de nous non résolus qui demandent à être apaisés et guéris. Être responsables de notre vie consiste à nous demander ce que ces difficultés veulent nous faire comprendre. Quel message notre Essence cherche-t-elle à nous communiquer? . Notre régénération et notre transformation dépendent de nous. En expérimentant et comprenant cette loi de fonctionnement, nous devenons maitres de notre vie nous ne sommes plus des victimes, mais des créateurs. Se regarder avec tendresse Devenir un observateur lucide sur soi-même et regarder en face nos qualités et nos zones ombrageuses ne signifie pas que nous devons comptabiliser nos défauts et imperfections et nous en sentir honteux ou coupables. Cette attitude ne ferait que contribuer à entretenir d'autres zones ombrageuses, la honte et la culpabilité par exemple. En connexion avec son être intérieur, l'observateur se comporte comme un parent attentif au développement de son enfant, mêlant bienveillance et rigueur. Nous nous observons avec le regard tendre d'une mère qui regarde son enfant faire ses premiers pas, trébucher, tomber, s'agripper, se relever, etc. Qu'est-ce qui suscite cette tendresse? C'est de voir en l'enfant sa progression, ses apprentissages, sa croissance, sa bonne volonté, sa patience, son courage. Nous observer comme un enfant signifie le faire sans jugement, avec tendresse, mais sans complaisance. Y compris quand nous sommes en colère ou tristes. Verser sur soi la bienveillance et la compassion est une excellente pratique pour la guérison de notre âme et l'ouverture au Soi . Être capable de ressentir la compassion envers soi-même, c'est permettre le déploiement et l'équilibrage en profondeur de l'énergie dans les corps physique et subtils. Rire de soi-même Un regard tendre sur soi est le signe que nous pouvons nous voir avec du recul, comme on voit une autre personne. Alors, nous pouvons rire de nous-mêmes. Nous pouvons rire de tout, car nous détectons tous les jeux qui sous-tendent nos actions et nos attitudes peurs, pouvoir, séduction, etc. Lorsque nous nous prenons au sérieux, c'est généralement une rigidification du mental qui veut nous faire croire que nous sommes quelqu'un. Dans ce cas, nous ne faisons pas preuve d'honnêteté ni de simplicité. Bien entendu et je le répète pour ne pas risquer d'être incompris, ce rire s'accompagne d'un regard tendre et aimant sur soi-même et sur les autres. Il ne s'agit pas de moquerie. La moquerie rabaisse, l'humour élève. Lorsque que le rire de quelqu'un à propos de nous nous blesse et que nous ne pouvons pas nous associer à ce rire, si nous nous sentons choqués, cela décèle une zone d'ombre qui reste en nous. C'est donc un signal très intéressant pour progresser. Notre faculté à rire nous indique où nous en sommes dans notre libération émotionnelle. Dans cet exposé des qualités nécessaires à notre transformation, certains pourraient reconnaitre des règles morales, mais il ne s'agit pas de cela. La morale est un produit de la culture, une composante mentale de la personnalité liée à nos croyances sur le bien et le mal, à la notion de culpabilité et de honte. Le développement spirituel est fondé sur une reconnaissance de nos forces internes et de leur façon de fonctionner. C'est une reconnaissance quasi biologique et neurologique des forces et des sensations qui nous habitent. De fait, le développement spirituel se traduit dans notre corps par un changement de vitalité et d'énergie. Le développement spirituel passe par le corps Le corps est le lieu, la scène, le réceptacle et l'outil nécessaire des transformations spirituelles. Dans notre mode de fonctionnement ordinaire centré sur la personnalité, nous sommes mentalement tendus pour lutter et nous efforcer d'appliquer nos croyances. Ces tensions mentales se répercutent en tensions musculaires et rigidités tissulaires qui entravent la libre circulation de l'énergie corporelle, la freinent, la dérivent ou la bloquent . Au fur et à mesure que notre conscience lâche prise, le corps relâche ses tensions. Ainsi la reconnexion à notre être essentiel s'accompagne de la remise en circulation de notre énergie vitale. Les tensions corporelles sont pour la plupart la marque d'événements psychologiques cumulés qui les ont produites dans notre passé et qui ont forgé notre personnalité. Nous engager dans un autre mode de fonctionnement et dans la libération de nos vieilles mémoires peut déclencher divers processus d'élimination et de guérison de ces mémoires. Elles resurgissent de façon fugitive, montrant ainsi qu'elles n'ont pas été résolues, mais seulement occultées et refoulées. Le corps retrouve alors de vieilles douleurs ou malaises, et peut être le théâtre de divers troubles passagers fatigue, vertiges, fièvre..., qui montrent qu'il se libère de ces mémoires, non sans en retirer une connaissance et une sensibilité nouvelles. La reconnexion à l'Essence au cœur favorise le retour à la santé du corps. Le corps n'est pas seulement le reflet de notre évolution, il en est l'outil essentiel. Le corps est le guide précieux de notre évolution, le capteur et émetteur des sensations, langage de notre être essentiel. Bien plus, il est le canal et le réceptacle de l'énergie cosmique et tellurique que nous recevons par tous les sens, tous les chakras et tous les pores de la peau. En dégageant le corps de ses tensions et de ses entraves, nous permettons à cette énergie du ciel et de la terre de pénétrer plus facilement et plus abondamment en nous. Elle participe alors à notre transformation et à notre régénération en les accélérant et en les accentuant. Il est important que nous prenions soin du corps, afin qu'il puisse s'ouvrir largement à ces énergies. Non seulement en le libérant des tensions mentales, mais aussi en l'alimentant correctement avec de la nourriture biologique et saine , et en l'entretenant physiquement par les mouvements, la respiration, le massage et l'harmonisation énergétique . C'est comme préparer la chambre nuptiale avec délicatesse et légèreté pour accueillir le prince et la princesse, c'est-à-dire nous-mêmes réunissant à la fois le masculin et le féminin . Certains disent que le corps est le temple de l'âme. Parce que de nombreuses écoles de spiritualité ou de religion ont négligé et même rejeté le corps comme quelque chose de mauvais, il est bon de redire que l'être intérieur a besoin du corps pour se manifester, que c'est grâce à lui que nous pouvons vivre sur terre, aller toujours plus loin dans notre expérience, et retirer des enseignements précieux . Pour les personnes à l'esprit scientifique, remarquons que cette loi est générale. Par exemple des ondes électromagnétiques comme la lumière, ou une émission télévisée ne sont rendues visibles ou manifestées que si elles interagissent avec la matière, c'est-à-dire avec un écran, une surface ou des particules pour la lumière, une antenne pour la TV . Un passage déroutant Résurgence de vieilles émotions Les processus d'élimination peuvent non seulement faire ressurgir des sensations corporelles inconfortables, mais également des sentiments et émotions liés à de vieilles mémoires qui se libèrent. Ce phénomène est plutôt déroutant, car au lieu de nous sentir mieux selon l'idée que nous nous faisons du processus, nous nous sentons parfois fatigués, ou découragés, ou tristes. Cela donne nous donne l'impression de régresser vers des états d'impuissance plutôt que vers la joie et le bonheur. Or ces nouveaux phénomènes surviennent justement après une période où nous avons constaté des résultats positifs qui ont développé notre confiance dans le courant de vie, à un moment où nous commençons à comprendre et à ressentir le lâcher-prise. Et, parce qu'ils nous sont inconnus, ils nous surprennent, nous mettent dans l'inconfort et sèment le doute sur le bien-fondé de notre attitude. La raison d'être de ces résurgences est que ces mémoires n'ont pas été traitées correctement dans le passé et qu'elles ont besoin d'être guéries. Guérir ces sentiments et images signifie leur faire face au lieu de les éviter et les accueillir avec bienveillance et compassion au lieu de les juger et d'en avoir peur . Impression de vide Nous sommes tellement habitués à travailler dur et à lutter pour construire notre vie, préserver notre identité et nos biens, qu'en cessant de lutter et de résoudre des difficultés, nous nous trouvons bizarres. Cela peut nous donner l'impression de vide. Nous ne savons pas quoi faire, nous avons l'impression de ne plus exister. La lutte engagée par notre égo employait beaucoup de notre temps et de notre énergie et nous nous sentons perdus parce que ces repères habituels ont disparu. Le vide s'installe aussi dans la communication et les échanges avec les amis. Car il nous semble peu à peu que ce que nous échangions n'est que superficialité et bavardage creux. Parler des choses habituelles nous ennuie. En recherchant notre Essence, nous avons besoin d'échanger sur des choses essentielles, de façon authentique. Nos proches ne comprennent pas toujours notre nouvelle attitude et nous pouvons parfois nous sentir plus seuls. Confiance et détermination Dans les contes de héros, qui pour la plupart sont une allégorie du voyage vers son Essence le trésor à conquérir ou la princesse à retrouver, ce passage difficile est décrit sous forme de tentations et de difficultés qui font dévier le héros de sa mission initiale. Dans ce passage, il se sent séparé et abandonné de l'humanité, de ses maitres et de Dieu. Il le traverse et va vers la victoire par la confiance dans son chemin et sa détermination. Si nous perdons confiance, nous retombons dans notre ancien fonctionnement. Si nous avons vraiment confiance dans le processus, nous accueillons ce qui se présente à nous, même si les circonstances deviennent difficiles pour un moment. Nous savons que ce sont des épurations nécessaires, mais passagères. Notre rayonnement nouveau nous attire de nouveaux amis, et certains amis fidèles peuvent se révéler différents de ce que nous croyions, nous décevoir ou nous émerveiller. Le vide que nous ressentons n'en est pas un. Il est simplement rempli d'une qualité différente que nous ne savons pas bien reconnaitre. Nous devons apprendre à en percevoir la saveur. Or au fond de nous, nous la connaissons déjà. Nous l'avons connue quand nous étions enfant. Dans ces moments, nous ne cherchions pas à réussir quelque chose ou obtenir un résultat, nous vivions l'instant présent. Lorsque vous ressentez le vide et l'ennui, célébrez ce vide, célébrez l'ennui. Un océan de lumière vit en vous, un mouvement très profond de l'être qui sait tout ce qui est à venir, tout ce qui a été et tout ce qui existe. Cela est loin d'être passif... La lumière qui vous habite est loin d'être passive. Si vous la reconnaissez, elle prend son expansion. S'abandonner à la joie Au fur et à mesure que nous lâchons prise, que nous nous abandonnons aux directives de notre Essence, nous nous libérons des peurs, des soucis, et nous devenons plus légers, plus détendus. Nos illusions se dissolvent et sont remplacées par une réalité bien plus exaltante. Nous nous sentons unis à la nature, aux autres, à l'univers. Notre conscience s'accroit, notre énergie s'élève en fréquence vibratoire. C'est ce qu'on nomme le processus d'éveil. La joie permanente, sans objet, qui résulte d'un alignement profond avec le Soi, est nommée la grâce. L'état de grâce est un état intérieur inné, établi au sein même de l'essence de votre âme, respirant à travers vous et à travers votre divinité. Vous n'avez point à acquérir l'état de grâce ou la grâce, vous n'avez qu'à vous y abandonner, car cette vibration divine vous appartient déjà, et ce vous le savez. Toute âme incarnée possède en elle-même la grâce, ce trésor, cette vibration, cette essence, ce mouvement intérieur... L'abandon à la grâce est un mouvement de fluidité divine qui se propage et se transmet. L'abandon à la grâce se situe à l'opposé de la lutte, de la volonté et du désir manifestés par la personnalité et l'égo - ce que votre psychologie moderne appelle le moi, la personnalité, et dont vous avez besoin pour fonctionner. N'observez-vous point que vous luttez sans cesse, et que vous êtes épuisés? N'observez-vous point dans votre société - et cela n'est point un jugement, nous vous demandons d'observer - que vous êtes constamment incités à la lutte lute de pouvoir, lutte pour conquérir l'autre, lutte pour posséder encore plus de biens matériels, lutte pour l'amour, lutte pour l'argent, lutte pour la justice et ainsi de suite. Comme par miracle, des événements nouveaux et inattendus se produisent dans notre vie, qui semblent concrétiser nos aspirations. Nouvelles rencontres, nouvelles idées, nouvelles propositions. Elles semblent se matérialiser par le magnétisme de nos pensées. Cette simultanéité sans cause matérielle avérée est nommée la synchronicité. Choisir la joie On peut accélérer ce processus en cultivant la joie. Au lieu de seulement l'accueillir, on la nourrit et on l'arrose, tel un jardinier. Cultiver la joie est une façon puissante de maintenir la conscience dans des vibrations élevées. Une manière pratique de le faire est de porter attention et d'arrêter son regard sur les saveurs de la vie qui vous sont données chaque jour, et d'émettre une pensée de gratitude pour cela. Lorsque nous parlons d'amour, de confiance, de foi, de compassion, de grâce et de gratitude, nous ne faisons pas référence à des concepts intellectuels. La compassion, ce n'est pas une idée en vogue; c'est une énergie qui crée d'amples oscillations dans le tissu de votre univers. La grâce, c'est une énergie palpable que l'on peut percevoir et employer dans le monde qui nous entoure. La foi et la confiance ne sont pas des promesses, ni des ententes à respecter. Il s'agit de fréquences qui animent chaque respiration que vous prenez dans la sphère physique ainsi que chaque inspiration et expiration de votre âme dans la sphère divine. La gratitude n'a rien à voir avec les marques de politesse que l'on vous inculque, enfants; c'est une reconnaissance énergétique face à l'univers qui affirme que vous êtes en alignement sur la Source. Et l'amour n'est pas un débordement romantique ou religieux; il est, essentiellement, l'énergie qui anime l'ensemble de la Création. Vérité et liberté Spiritualité, science et religion La spiritualité n'a rien d'une vérité toute faite, prête à avaler. Elle invite chacun à découvrir qui il est en profondeur et à se former sa propre vérité. Au contraire, la religion enseigne des vérités choisies par des autorités, et demande aux adeptes de les adopter. Les autorités décident quels écrits sont conformes à sa doctrine et lesquels sont hérétiques. Des textes de référence disent ce qu'il faut croire et ce qu'il faut rejeter. Les personnes qui enfreignent les règles édictées par ces textes sont considérées comme fautives et doivent se racheter ou être punies. La religion considère qu'il existe un paradis qui est réservé à ceux qui ont fait preuve de bonne conduite, selon le jugement de Dieu ou des prêtres. La spiritualité enseigne que chacun a la possibilité de s'épanouir totalement, tel un bourgeon qui se déploie et fleurit. Il le fait de manière unique selon ses capacités, en élargissant sa conscience par l'expérience et emprunte parfois des chemins détournés parabole du fils prodigue dans la Bible. Chaque expérience est un enseignement vivant. La spiritualité conduit à la pleine reconnaissance de nos capacités physiques, émotionnelles, mentales, sociales et intuitives. La réalisation de Soi se manifeste par la radiance et la beauté, un paradis sur terre à la portée de tous au moyen du développement spirituel. Dogmes et frontières Dès qu'un mur s'érige, dès que la moindre clôture est élevée, qu'une porte se ferme et qu'un interdit est édicté, voyez-y la trace d'une présence humaine non encore adulte. Barricades et règlements n'ont de raison d'être que face aux immatures. La Science, dans les limites où l'actuelle société humaine dominante est capable de la concevoir, demeure tout aussi dogmatique que l'était l'ancienne approche du concept de Dieu. Un mot a simplement remplacé l'autre. Lorsque vous déclarez "les scientifiques ont dit", vous agissez comme ces prêtres qui déclaraient autrefois "Dieu a dit", coupant court à toute velléité de réflexion autonome. L'approche de la Sagesse ne peut quant à elle, s'espérer que par la pénétration de cette question "la Vie en moi, que dit-elle?" La recherche de notre Essence nous entraine à écouter notre Être intérieur, à découvrir ce que nous sommes profondément. Nous percevons ce qui est juste pour nous au lieu d'adopter les avis qui nous sont dictés par notre famille, nos amis, la religion, le société, les médias. Aller à la rencontre de Soi, c'est aussi découvrir notre propre vérité. C'est à vous de discerner ce qui, dans votre cœur, a la résonance de la Vérité. La Vérité ne peut être trouvée qu'au cœur de votre être, et il vous revient d'entreprendre cette quête dans votre recherche de la lumière. Toute information donnée est formée, en tout ou en partie, de l'opinion, de l'interprétation et, surtout, de l'intention de celui qui vous la propose comme l'authentique réalité. Lorsque nous sommes confrontés à de nouvelles informations issues de l'extérieur y compris cet article que vous lisez, il est bon de les filtrer en sentant comment elles résonnent en vous. Si l'information induit en vous de l'ouverture, de la revitalisation, de la légèreté, et de l'expansion, si elle n'est ni limitative ni dominatrice, alors vous pouvez la considérer avec l'esprit ouvert. Si elle induit de la crispation, de l'énervement, de la peur, ou le sentiment de vous forcer, alors, sans la rejeter, mettez-là en réserve comme une proposition qui pourra peut-être s'éclairer plus tard, mais qui ne vous convient pas pour le moment. En trouvant notre propre vérité, nous nous libérons de l'emprise du conditionnement social et nous trouvons la liberté. La liberté est un état d'être intérieur, et non un ensemble de conditions extérieures. Nous prenons la responsabilité de nous-même. Au lieu de nous conformer à des autorités, nous trouvons l'autorité en nous-même. D'ailleurs autorité vient de auteur. Nous devenons les auteurs de notre vie, les créateurs. Vivre dans l'instant L'état intérieur de liberté provient également du relâchement de l'emprise de la personnalité. Lorsque nous sommes dans la personnalité, nous nous efforçons de devenir quelqu'un, de satisfaire à des programmes dictés par nos croyances et nos émotions. Par exemple, si nous portons en nous une blessure d'estime de soi, nous cherchons à gagner l'estime des autres. Nous sommes donc menés par un programme du passé non résolu, et en même temps, nos attitudes et actions sont fondées sur la vision d'un futur. Il est extrêmement rare que nous vivions des moments exempts de ces pensées liées au passé et au futur, pour savourer pleinement l'instant présent. La spiritualité, c'est être libéré du passé et du futur. C'est vivre totalement dans l'instant présent. C'est possible lorsque que nous avons appris à faire confiance au courant de vie et à l'Essence qui nous portent. Évolution de la conscience Au cours de notre développement spirituel, notre conscience s'élargit, nos pensées se clarifient, nos émotions s'apaisent. Les sensations corporelles se modifient. Nous avons l'impression de devenir plus substantiels et plus légers en même temps, plus vibrants, plus puissants, dans le sens que nous nous sentons partie intégrante de la vie et de l'univers. On dit que notre fréquence vibratoire s'élève. Les textes traditionnels de sagesse et de spiritualité, surtout ceux d'origine orientale Inde, Tibet, Japon, Chine qui ont été popularisés dans les dernières décennies, décrivent certains de ces états comme étapes de l'avancement spirituel éveil, maitrise, réalisation, ascension, etc. Toutefois, il n'y a pas de définition absolue de ces termes, et cela varie selon les auteurs. D'autre part, il ne faut pas se représenter l'avancement comme un seul chemin linéaire. Par exemple, on peut progresser dans le domaine des émotions ou dans celui de la conscience de façon parallèle ou inégale. On peut être très avancé, ou très libéré sur certains aspects et pas sur d'autres. Donc ces termes ne sont pas classables par ordre croissant. Ce sont seulement des repères intéressants. L'état d'éveil L'éveil, c'est vivre la réalité de chaque instant telle qu'elle se présente sur notre chemin, sans ressentir le besoin de l'éviter, de la combattre, de lui résister ou de vouloir la modifier. C'est vivre dans l'acceptation totale de notre réalité. L'éveil concerne simplement le fait de voir la réalité telle qu'elle est vraiment... L'éveil est le passage de l'ego à l'essence. C'est un événement neurobiologique qui peut survenir à travers la grâce. Les pratiques spirituelles du monde entier ne sont qu'une préparation à cela. Ce qui indique peut-être qu'une personne est en état d'éveil, c'est qu'elle n'essaie plus de le devenir. En fait, elle n'essaie plus de devenir quoi que ce soit, elle vit pleinement qui elle est. L'éveil ne signifie pas que l'on modifie le contenu du mental ou que l'on s'en débarrasse. Se débrancher du mental signifie que l'on reconnait le mental pour ce qu'il est. Il perd dès lors le pouvoir de prendre des décisions à votre place. Il ne s'agit pas d'être sans cervelle mais plutôt de devenir ce que les bouddhistes nomment "pleinement conscient", présent à la réalité telle qu'elle est. Une personne qui a reçu l'éveil peut encore faire des erreurs, se heurter à des déconvenues, ressentir des difficultés dans ses relations avec les autres, ressentir des limitations ou continuer à avoir mauvais caractère mais elle ne sera plus identifiée à ces vécus. D'une personne qui a reçu l'éveil, il n'est pas exigé qu'elle émane sans cesse une aura resplendissante ou qu'elle soit joyeuse à tout moment. La première chose qui survient dans le processus de l'éveil est l'ouverture du cœur. Pour la première fois, vous découvrez la vraie compassion, le véritable amour pour les êtres humains. Lorsque le processus s'approfondit, vous perdez votre sens de séparation. Il est très rare que l'éveil total survienne d'un coup, de manière radicale. On peut donc parler d'étapes d'éveil. L'éveil en soi, c'est la capacité de vivre la réalité telle qu'elle est. Quand on entre dans cet état d'union, on découvre la joie. Tant que le moi existe, il peut faire l'expérience du plaisir, non celle de la joie. Quand les choses se passent comme vous le désirez, vous ressentez du plaisir; quand elles ne vont pas dans le sens de vos désirs, vous ressentez de la tristesse. Mais c'est tout à fait différent de la joie pure de l'être que vous ressentirez lorsque vous ne serez plus séparé d'aucun aspect de la création ni du créateur, et ce, quelles que soient les circonstances de votre vie. Vous êtes un soleil Archange Zadkiel, canalisé par Annelies Pélissier-Combescure, 16 octobre 2005 Bonjour à vous, enfants de la terre, enfants de la lumière. Je suis celui que vous nommez dans votre tradition l'archange Zadkiel. Ma joie est grande de m'exprimer ainsi à vous. Vous êtes chacun enfants de la terre, enfants des étoiles, enfants de l'univers dans l'unité du tout. Chacun de vous portez en le diamant du cœur, le diamant de l'âme, un joyau, une source qu'il est temps de partager. Chacun de vous est un morceau de cristal, et lorsque ces multiples morceaux s'assemblent, c'est une merveilleuse œuvre d'art cristalline qui apparait et qui sert l'évolution de l'humanité. Chacun de vous avez un trésor logé au plus profond du cœur, au plus profond de l'âme. Ce trésor ne demande qu'à être révélé, activé, partagé. Pour révéler ce trésor, nous vous invitons à poser la paix en vous-même, poser la paix en les moindres cellules de tous vos corps. Accueillir l'énergie de l'amour de la Source, l'énergie de l'amour de la Vie, et vous reconnaitre vous-mêmes comme enfants de la Source. Reconnaissez la beauté de la lumière à l'intérieur de vous. Alors cette lumière pourra rayonner dans la puissance de mille soleils, et ces mille soleils pourront mettre en place le plan divin, le puzzle divin, pour vous-mêmes, pour la terre entière. Vous n'êtes point petits. Cette croyance est manipulation de l'égo, distorsionné dans l'autodestruction. Vous êtes chacun un soleil. Permettez à ce soleil de devenir mille soleils. Chacun de vous a sa place dans son unicité, dans sa perfection. La maitrise des sentiments et des pensées L'état de maitrise consiste à maitriser ses pensées, ses émotions et ses actes, en comprenant qui on est et en laissant s'exprimer l'être intérieur. Mais que signifie maitriser? Maitriser n'est pas refouler, faire barrage à des impulsions non contrôlées. Cette attitude de contrôle n'est pas forcément saine. Il y a une différence énorme entre réprimer une impulsion contrôle, refoulement et tarir la source de cette impulsion maitrise. Maitriser, c'est d'abord observer ses réactions émotionnelles et mentales, les accueillir sans jugement et sans résistance, puis en comprendre l'origine, afin de les désamorcer. Puis atteindre un degré de quiétude et de calme parfait en toutes circonstances. Il est possible de maitriser ses sentiments en maitrisant sa pensée. Un sentiment est la résultante d'une pensée. Par exemple, si je dois prendre le train pour aller voir un ami cher, et que le train est en grève, je peux ressentir de la colère contre les employés. Cela est dû à la pensée que je dois absolument voir cet ami et que j'en attends des bénéfices de l'amitié. Mais je peux orienter ma pensée, et considérer que par cette grève, la vie me conduit vers des voies à explorer qui peuvent être riches d'enseignements pour moi, et même m'apporter des cadeaux. Si j'accepte ce détournement de mon programme et que je m'en remets à la vie, je peux découvrir que cet arrêt en gare me donne l'occasion de sortir de ma condition habituelle, et me mettre en contact avec des choses intéressantes que j'aurais autrement ignorées rencontres et échanges avec les gens, visites, repos, etc. Alors mon sentiment de colère devient le calme, la joie et la gratitude. L'ascension L'ascension est un autre terme dont la signification est proche du précédent tout en étant différent. Il fait référence à un nouvel état énergétique, dans lequel on est constamment connecté au Soi. L'égo et le mental se sont effacés et se sont mis au service du Soi. "Techniquement", il y a une reconnexion et un assemblage entre les 3 corps énergétiques le Soi dans le cœur, l'âme et le Soi supérieur ou monade . Le processus de l'ascension n'est pas une fin en soi, un niveau à atteindre pour se retirer. La vie est évolution, création et croissance continuelles. Il y a toujours un stade supérieur auquel on peut s'ouvrir et qu'on a à intégrer. Ouvrir notre esprit, notre cœur et les aspects de notre divinité ne peut se produire en une seule nuit ou en un seul stage. L'univers et le divin En résumé, d'après ce que nous venons de découvrir, la spiritualité peut se définir comme une fonction naturelle de l'être humain le développement de la dimension divine en soi la reconnexion à notre Essence la confiance et le lâcher-prise la simplicité, l'authenticité et la spontanéité la conscience claire de notre réalité l'abandon à la joie vivre l'instant présent réaliser la liberté intérieure en se faisant sa propre vérité maitriser ses sentiments, ses pensées et ses actes la création consciente et responsable de sa vie l'élévation vibratoire des corps physique et énergétiques Mais ce n'est pas tout. La spiritualité nous évoque aussi les notions du divin, de Dieu ou des dieux, de l'au-delà, de la mort, de la réincarnation, du paradis. Ces notions ont-elles un rapport ou un lien avec notre définition de la spiritualité en tant que développement de notre dimension intérieure? Oui, en partie, à condition de les aborder avec prudence, l'esprit ouvert, non comme des vérités établies, mais plutôt comme une expérience ressentie et éprouvée qui se dévoile progressivement au fur et à mesure de notre évolution. Avec cette condition, elles peuvent se révéler bien différentes de ce que décrivent les religions et les dogmes. Au-delà de la matière En élevant la qualité de notre énergie, autrement dit notre niveau de conscience ou notre niveau vibratoire, nos perceptions et notre sensibilité s'affinent et nous devenons réceptifs à d'autres réalités. C'est comme si nos sens deviennent plus performants. Un sixième sens se développe, nous permettant de percevoir ce que nos sens ne captent pas. Nous entrons en communication avec des réalités du monde qui sont en résonance avec notre propre niveau vibratoire et ne sont pas perçues dans l'état ordinaire. C'est un peu comme si nous apprenons à voler en parapente et que nous entrons en communication avec un autre monde dans le ciel et sur terre. L'idée qu'il existe des réalités invisibles ne devrait pas nous surprendre puisque nous sommes bien familiers avec certaines d'entre elles, telles que les ondes électromagnétiques qui nous entourent. La réalité de ces ondes ne fait aucun doute par leurs conséquences pratiques dans les télécommunications. De même, par une sorte d'extension dans des domaines plus subtils, d'autres dimensions de nous-même et de l'univers deviennent perceptibles lors de notre évolution. C'est ainsi que les chakras et les corps énergétiques deviennent tangibles. Certaines personnes se mettent à percevoir visuellement ou tactilement les auras autour des corps, ou des sons subtils accompagnant des présences et des ambiances. L'intuition se développe, comme si des idées nouvelles nous sont soufflées, des informations, des certitudes, que pourtant nous ne pouvons pas avoir inventé nous-mêmes. Ces phénomènes ont été depuis longtemps rapportés, par exemple dans les textes anciens traitant du yoga. Ces réalités sont parallèles à notre monde, et y sont en même temps bien imbriquées et entremêlées. Nous sentons la présence d'êtres, de consciences, dont la nature semble proche de nos corps énergétiques, mais qui ne sont pas entrés dans la densité de la matière. La réalité des dimensions parallèles sera étudiée dans un autre article de ce site Les mondes au-delà du voile Le sens de la vie La découverte de notre dimension divine et la compréhension que nous avons la possibilité de la développer n'est pas sans susciter en nous bien des questions. Pourquoi devons-nous parcourir ce chemin, passer par ce processus? Quel est le sens de cette évolution, de notre vie sur terre? Qui sommes-nous donc et que faisons-nous dans l'univers? Le sens de la vie et notre place dans l'univers sont étudiés dans un autre article de ce site Le sens de la Vie La spiritualité est une fonction intrinsèque et éternelle du SOI en quête de son origine, de son lien et de la communication avec la supraconscience ou Divinité. C'est une science et une méthode qui doivent être apprises. Le processus d'évolution spirituelle a toujours existé en tant que moyen d'atteindre un niveau de purification, de connaissance, de compréhension et de communion avec votre essence divine et votre Divinité. Ramathis-Mam, Révélations d'Arcturus Quelques clés pratiques pour le développement spirituel De nombreuses écoles de sagesse, inspirées par l'Orient, l'Égypte ou le druidisme, ont diffusé dans les siècles passés des enseignements destinés à reconnecter les êtres à leur essence et à leur révéler les mystères de l'univers. Aujourd'hui les rites, les rituels, les règles, les codes et les secrets ne sont plus adéquats à l'humanité actuelle. Les réponses que vous cherchez reposent en vous. Les seules pratiques spirituelles recommandées sont celles qui vous éveillent à votre vérité. En voici quelques-unes qui peuvent vous aider dans votre évolution, et que vous adopterez si elles vous conviennent. L'attention aux sentiments Dans votre quotidien, arrêtez-vous de temps en temps sur vos sentiments et émotions. Observez-les. Accueillez-les. Puis demandez-vous ce qu'ils cherchent à vous dire. Lorsque des sentiments négatifs ou plus exactement de basse énergie tels que tristesse, chagrin, colère, mélancolie vous habitent, remettez-les mentalement à la lumière ou avec un geste symbolique. Vous imaginez que vous les tenez dans vos mains et que vous les redonnez au soleil, ou à un être de lumière, à une divinité tel que la Mère Terre, la Mère Divine, Dieu, l'archange Michaël, les anges, les esprits, etc, en fonction de votre culture, de vos croyances et de vos attirances. Un peu comme on remet un appareil en panne au spécialiste pour qu'il s'en occupe. Vous n'êtes pas obligés de vous occuper de tout. Vous pouvez confier vos difficultés à d'autres énergies. La pensée juste Dans votre quotidien, efforcez-vous de porter votre attention à vos pensées, et orientez-les vers l'authenticité, la sincérité, la vérité, la liberté, la paix, l'amour et l'abondance. Évitez la critique ou le jugement sur vous, sur les autres, sur les médias, sur ce qui vient de l'extérieur. Cela ne signifie pas que vous n'avez pas une avis sur la situation. Ce qui est important, c'est le sentiment qui est associé à l'avis. Est-ce de la colère, de l'amertume ou de la sérénité? Si des pensées négatives reviennent avec persistance, remettez-les à une énergie de lumière de la même façon que les sentiments négatifs. Dans le cas de sentiments et de pensées négatives sur soi, il est recommandé de déverser amour, tendresse et compassion sur vous-même, comme vous le feriez à un enfant. Gratitude et joie Dans la journée, exercez-vous à repérer ce qui vous a plu et ce qui vous a causé de la joie, que ce soit une petite joie fugitive et souvent inaperçue de quelques secondes ou une grande joie. Quelles que soient vos difficultés du quotidien, vous découvrirez, si vous voulez bien y prêter attention, que la vie vous offre beaucoup de petits cadeaux, ainsi que beauté, générosité et témoignages d'amour. Ajoutez-y une pensée de reconnaissance. Remercier est une façon d'alimenter l'Essence en nous et de lui donner une place croissante. Exprimez le plus possible la joie, la sérénité et l'amour. Abandonnez-vous à la Vie S'abandonner à son être intérieur et suivre le courant de vie, c'est adopter une attitude de service envers la Source intérieure, quels que soient les chemins qu'elle emprunte et les circonstances qui les accompagnent. Cessez de lutter et mettez-vous à sa disposition. Notre Source intérieure est le poste avancé d'une source plus grande, une Source solaire. C'est donc aussi servir et se mettre à disposition de cette Source. Toutefois, il ne s'agit pas d'une attitude servile sans discernement, mais d'une harmonie joyeuse avec notre Essence. Il s'agit plus d'un état de réceptivité que d'une action. Élevez votre âme Nourrissez votre conscience en lisant des textes qui vous inspirent. Évitez les actualités télévisées. Contemplez et communiez avec la nature. Pratiquez un art sans souci du résultat, comme un enfant qui joue avec la matière, la couleur, le son, la voix, le corps. Respiration profonde La respiration est l'un des moyens les plus puissants pour entrer en contact avec notre être intérieur. Elle fait le lien entre notre conscient et notre inconscient, entre le corps et l'esprit. Installez-vous confortablement et respirez tranquillement en observant votre respiration. Imaginez l'air qui entre dans tout votre corps, et qui s'installe partout jusqu'au bout des membres. Arrêtez-vous entre l'inspiration et l'expiration, entre l'expiration et l'inspiration. Faites cet exercice assez longtemps pour constater son effet. D'abord 5 min, puis jusqu'à 30 min ou plus. Faites-le régulièrement. C'est une forme de méditation. Méditation Méditer n'est pas réfléchir. C'est se mettre en état de réceptivité vis-à-vis de son état intérieur. On détourne son attention de l'extérieur pour devenir observateur de son monde intérieur. Par ce fait, on peut ouvrir la communication intime avec sa propre essence. On n'émet pas de jugement sur cet état intérieur, qui peut se présenter comme un calme plat, ou avec sensations, sentiments, émotions, et pensées diverses plus ou moins tumultueuses. On accueille et on laisse passer. Avec le temps et la pratique, se produisent au cours de la méditation une distanciation vis-à-vis des pensées, des émotions et des sensations physiques, une détente du corps physique et un élargissement des corps subtils. Cela profite au système nerveux toujours sursollicité, au cerveau, aux glandes endocrines, qui peuvent ainsi se régulariser. Installez-vous confortablement. Commencez par un moment de respiration profonde afin d'occuper le mental jusqu'à ce qu'il soit calmé. La présence d'une bougie allumée est favorable, ainsi que le nettoyage vibratoire préalable de la pièce par de l'encens. Vous pouvez suivre votre respiration et peu à peu laisser le silence et le calme vous envahir afin d'écouter les battements de votre c?ur. De 15 min à 1 heure, selon votre sensation. Visualisation La visualisation consiste à imaginer un scénario se déroulant en nous, dans le but d'aider le mental à coopérer à la méditation ou à la prière . Par exemple, il est bon de préparer la méditation en visualisant les couleurs qui nourrissent et équilibrent les chakras, successivement de bas en haut . Certaines méditations-visualisations sont proposées dans ce site J'invite la lumière en moi; La clé de communication avec les plans de lumière; Réactiver la merkabah. Chant et mantras Le chant est un excellent moyen d'entrer en communication avec le Soi, à condition qu'il ne fasse que très peu appel au mental. Cela est réalisé lorsque nous chantons sans mots, seulement avec des sons tels que des voyelles, ou avec un texte répétitif inspirant et élevant qui ne nécessite pas d'effort de mémoire. C'est par exemple le cas avec les mantras, textes courts sacrés issus de diverses traditions, comme le Kyrie Eleison chrétien ou le Om, ou encore Om Nama Shivaya indiens. Les vibrations du son pénètrent profondément dans le corps et dans les cellules . Elles éveillent certains codes des cellules ou de l'ADN, codes qui s'activent seulement dans le processus d'éveil . Géométrie sacrée Certains types de figures et de pictogrammes, ainsi que les couleurs, agissent de la même façon que les sons en éveillant les codes cellulaires. Pour les recevoir, on se laisse imprégner par leur beauté en les contemplant. Par exemple dans l'article sur les diagrammes de champ, contemplez le diaporama inclus. Prière La prière n'est pas, comme on le croit communément, le simple fait de réciter mécaniquement un texte. Ce n'est pas non plus une demande faite à un Dieu tout puissant, comme un enfant demande à un parent de le protéger. C'est un dialogue avec votre Source intérieure et la Source élevée dont elle est le poste avancé, comme on dialogue avec un ami. Le dialogue peut se faire avec des mots, des mots appris ou spontanés, ou sans mots, par la pensée et l'intention. Une prière exprime une intention. Cela peut être l'intention d'apaiser vos ombres, de faire la paix, de réaliser la lumière en vous, d'être guidé de la meilleure façon, etc. C'est un travail de collaboration, de cocréation. Il se fait dans la gratitude, ce qui signifie que la demande d'aide est associée à un abandon total de ce qui en résulte. Il n'y a pas d'attente d'un résultat, ni de colère si la prière n'est pas exaucée selon les souhaits de l'égo, car la Source a une vue plus globale et saisit le sens subtil de votre demande au-delà de la forme. La prière a pour but d'élever votre état vibratoire. La méditation en est un préalable dans la mesure où elle permet de se détacher de la personnalité. L'état de prière est un état de recueillement et de communication profonde avec la Source, issu du cœur. Une expérience d'activation vibratoire par les géométries de lumière et les sons sacrés Film ALLIANCE DIVINE, Stéphane Cavé Ce film est une plongée dans l'univers vibratoire des Codes de lumière et des schémas pictographiques qui créent la connexion avec le Double Divin et la Famille Divine. À commander en DVD à Stéphane Cavé Voir un extrait sur Youtube ALLIANCE DIVINE de Stéphane Cavé En savoir plus Si cet article a éveillé votre curiosité et que vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez consulter les documents suivants Articles dans ce site Le sens de notre vie. Notre vie sur terre a pour objectif une évolution de notre conscience. Parce que nous sommes séparés de notre nature profonde, nous vivons des événements souvent pénibles qui nous empêchent de jouir de la vie. Ces tribulations nous ramènent peu à peu à nous reconnecter et à nous ouvrir à notre Moi profond ou Soi divin. Venus des mondes cosmiques, nous nous sommes portés volontaires avec enthousiasme pour participer au grand projet de vivre dans l'état de séparation de notre Soi dans un corps physique, afin de retrouver consciemment notre nature cosmique et d'apporter aux mondes cosmiques une nouvelle sagesse et une conscience élevée. Or cette mission collective est arrivée à terme. Nous assistons à la transformation de la Terre et de l'humanité qui vont revêtir à nouveau leurs attributs divins. Notre mission consistera dorénavant à devenir des ponts de lumière entre les mondes cosmiques et la Terre. L'enfant intérieur et le langage des émotions. Il est des moments exceptionnels? où nous sentons que ce que nous faisons et exprimons représente ce que nous sommes vraiment. Cela se traduit par la joie et la légèreté. C'est le signe que nous avons donné place à notre Enfant Intérieur, à ses qualités de spontanéité, de simplicité et d'authenticité. Il est le porteur de notre Élan de Vie. Or, le plus souvent, nous l'avons nié et abandonné, de sorte qu'il a dû se composer un autre personnage le Comédien dans le but de recevoir de l'attention et de l'amour de la part des autres. En écoutant nos émotions et notre corps, nous reconnaitrons la souffrance de cet Enfant. Nous découvrirons que nous avons le pouvoir de transformer les jeux de conflit entre l'Enfant Intérieur et le Comédien afin de donner place à notre Moi véritable et vivre une vie épanouissante et sereine. Ma vie est le miroir de mes pensées et de mes sentiments. Le pouvoir de l'intention consciente et des pensées inconscientes. Les circonstances de notre vie ne se produisent pas par hasard. Elles sont la projection manifestée de nos pensées, le plus souvent à notre insu. Des observations scientifiques multiples confirment l'influence de la pensée sur la matière au niveau atomique. Toutefois, la manifestation de nos pensées dans la matière est commandée par l'impact émotionnel que ces pensées exercent sur nous. Les émotions agissent comme de puissants aimants. En étudiant attentivement et en comprenant ce processus, nous pouvons examiner nos conditions de vie douloureuses pour mettre à jour les pensées et les sentiments négatifs inconscients qui les sous-tendent. Nous pouvons alors les transformer et créer une vie qui soit à l'image de nos aspirations les plus élevées. Enfin, munis de cet outil de transformation, élargissant notre vision, nous pouvons participer à l'établissement de la paix et de l'harmonie sur la Terre. Il est urgent de le faire. Chakras et corps subtils. Nous ne sommes pas constitués que de chair. Il existe dans notre anatomie des circuits énergétiques et des corps faits de matière extrêmement tenue et subtile qu'on appelle chakras et corps énergétiques. Trop subtils pour être détectés par les appareils faits de matière dense, il est donné à chacun d'apprendre à les ressentir. Ils ont des fonctions de régulation et de communication interne et externe de l'énergie. Leur état de santé est en correspondance avec nos sensations et nos attitudes. Du code de la route aux codes sacrés de guérison. Les communications que nous établissons avec les autres, avec les machines et avec la nature, s'établissent au moyen de codes et de langages dont notre vie quotidienne fournit des exemples très variés code de la route, codes marins, code à barres, codes numériques, langages gestuels, langages parlés ou écrits, code génétique de l'ADN, etc. Ces codes sont émis et transportés par le support de la lumière, des sons ou des ondes électriques et électromagnétiques. Leur inscription ou enregistrement dans la matière papier, argile, pierre, métal, cristaux, particules magnétiques, eau, molécules, etc. implique une modification ou empreinte de cette matière, jusqu'aux niveaux atomique, électronique et quantique. Notre corps enferme également des mémoires, acquises ou archétypales, bénéfiques ou bloquantes. L'utilisation de codes sacrés sons, paroles, cristaux, géométrie est particulièrement recommandée pour nous reconnecter avec nos mémoires cellulaires et favoriser notre développement spirituel. Hommes et femmes, l'union du masculin et du féminin en soi. Les relations de couple sont souvent dénaturées par des conflits, des difficultés de communication et des différences d'opinion. Ces comportements sont-ils génétiquement programmés? Non. Ils sont le résultat d'une éducation enfermante et d'une ignorance de notre nature profonde. Une observation authentique et honnête de soi nous révèle que chaque homme et chaque femme possède aussi bien les qualités masculines que féminines, qui demandent à être reconnues, acceptées et développées. C'est en faisant la paix intérieure entre notre masculin et notre féminin que nous pouvons établir des relations harmonieuses, d'abord avec soi-même et ensuite avec les autres. C'est alors que la vie de couple, et la Vie elle-même, nous offrent le meilleur. La puissance de l'imaginaire. L'imaginaire est une force agissante puissante. L'exploration de notre univers intérieur permet à la fois de révéler nos mécanismes émotionnels et mentaux et de les transformer. Deux exemples sont donnés, l'un pour se libérer de ses émotions négatives, l'autre pour apporter la paix et l'harmonie sur la Terre. L'imaginaire, loin d'être une "illusion", nous montre d'autres niveaux de réalité, d'autres dimensions de l'être humain. Résonances corporelles des sons. Les sons de notre environnement ne stimulent pas seulement les tympans de nos oreilles, ils mettent en vibration certaines parties de notre corps. Toutes les parties de notre corps sont susceptibles d'être mobilisées en fonction de la hauteur et du timbre de ces sons. Apprendre à ressentir et prendre conscience de ces résonances, et plus particulièrement celles provoquées par notre propre voix chantée, est une porte essentielle pour développer d'autres dimensions subtiles de notre être. Diagrammes de champ ou crop circles. De magnifiques dessins géométriques s'impriment miraculeusement chaque été dans des champs, principalement dans le sud de l'Angleterre. Cet article richement illustré vous invite à découvrir et contempler ces diagrammes tels des œuvres d'art. Faisant appel aux éléments de la géométrie sacrée, ils peuvent également servir de support à la méditation un diaporama est inclus en fin de page. L'émotion esthétique procurée nous amène au questionnement sur l'identité et le but des créateurs, nous obligeant à reculer les frontières de notre pensée. Drogues récréatives et développement spirituel. Cet article tente de faire un peu de lumière sur les aspirations des consommateurs de drogues récréatives cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy,.., aspirations plus ou moins claires et conscientes. Il montre que le chemin emprunté pour les réaliser, la drogue, ne remplit pas ses promesses et est voué à l'échec. Il suggère l'existence d'un autre type de voie, l'ouverture à sa propre nature spirituelle, qui mène à l'éveil de son être profond. Cette voie est connue depuis toujours, y compris par des peuples traditionnels qui s'aidaient dans ce but de drogues prises de façon sacrée et rituelle. A la lumière de cette voie, le chemin actuel de la drogue apparait comme une impasse entrainant des préjudices psychologiques et spirituels très graves et difficiles à corriger. Des indications pratiques sont données pour s'en libérer. Méditation J'invite la lumière en moi. Cette visualisation ou méditation guidée est extrêmement simple. Elle consiste à imaginer qu'on absorbe la lumière et qu'on la répand en soi. Vous pourrez la pratiquer allongé, assis, debout. En mémorisant l'enchainement, vous pouvez la réinventer pour vous, et la pratiquer n'importe où, y compris dans les transports en commun. Sa durée peut varier de quelques secondes à quelques minutes ou une heure le temps que vous voudrez consacrer à suivre votre respiration. Méditation La clé de communication avec les plans de lumière. Chacun des hommes de ce monde porte en lui une clef sacrée, logée en le c?ur, clef de communication avec les plans de lumière. Cette clef est invitée à se révéler et à manifester l'ouverture de ce contact, cela afin que votre c?ur puisse recevoir aisément les directions, les informations, les intuitions divines des plans de lumière. Exercice guidé de méditation. Méditation Réactiver la merkabah, véhicule sacré des corps de lumière. La Merkabah est un véhicule sacré inscrit dans nos corps de Lumière, telle une étoile dans l'espace. Elle nous permet de nous relier au-delà du temps et de l'espace à toutes les dimensions christiques inscrites en l'univers et à l'intérieur de nous. Cette pratique méditative permet de la réactiver. Ouvrages sur papier, DVD L'homme à la vie inexplicable. Henri Gougaud. Points Poche, 2008 première édition 1989. Un roman prenant et magnifique Les anges Xédah. Marie-Lise Labonté. Ed. Louise Courteau, 1992. La prière et la méditation, les guides et la guérison, l?amour et la personnalité Rencontre avec les Anges, enseignements des Anges Xédah. Marie-Lise Labonté. Le Dauphin Blanc, 2006. Le pardon, la grâce, les peurs et les croyances, l'évolution de l'âme, les âmes s?urs, la transcendance et le service à la Source La méditation. Omraam Mikhaël Aïvanhov. Prosveta, 1987 Le feu du ciel. L'aube de l'âge d'or. Kiara Windrider. Ed. Vesica Piscis, 2007 Sur les ailes de la transformation. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange Michaël, vol. 1. Ronna Herman. Ariane 1998 Le futur est maintenant. Messages d'espoir et de pouvoir de l'archange Michaël, vol. 2. Ronna Herman. Ariane Télos, protocoles pour la cinquième dimension, vol1, 2 et 3. Ariane, 2006 Révélations d'Arcturus. Moments d'information pour l'humanité. Ramathis-Mam. Ariane, 2004 Le Haut Conseil de Sirius. Dialogue avec les semences d'étoiles. Patricia Cori. Ariane, 2007 Texte conforme à la nouvelle orthographe française 1990 21 juin 2009 © Copyright 2009 - Alain Boudet - France Tous les documents présents sur ce site sont protégés par les lois sur les droits d'auteur. Les publications de ce site sont identifiées par le numéro international ISSN 2430-5626 Cet article est l'aboutissement d'études, d'investigations, de compréhensions, de synthèse, de réflexions, de clarifications et de reformulation en langage simple, qui ont demandé une somme importante de travail. Si vous deviez en tirer parti devant un public de lecteurs ou de spectateurs ou pour quoi que ce soit, merci de le citer.
1 Définitions. Le terme « animisme » a été inventé par l'anthropologue EDWARD TAYLOR en 1871. Ce mot vient du latin « anima » qui signifie : « âme ». * L'animisme est une croyance attribuant une âme, une conscience à chaque objet du monde matériel (animal, végétal, géologique » (dictionnaire Hachette) * L'animisme est la
4 La vie après la mort approche spirituelle, religieuse et philosophique. La vie continue-t-elle après la mort, et si oui sous quelle forme ? La question de savoir s’il y a une vie après la mort est vieille comme l’humanité. La mort est la cessation définitive des fonctions vitales le cerveau ne fonctionne plus, les organes et les cellules ne remplissent plus leur rôle. L’organisme n’est plus capable de maintenir la vie il n’arrive plus à puiser l’énergie dans son environnement, il ne la transforme plus, il ne s’en nourrit plus. Mais selon certaines théories ou croyances, quelque chose subsiste consécutivement à la mort physique. Ce peut être l’individu lui-même, au sens complet, mais dont l’existence aurait été transférée » vers un autre monde, l’individualité, telle qu’elle est ressentie par l’individu, autrement dit le moi » ou ego, la conscience, l’âme, ou l’esprit, décrits comme pouvant rejoindre un autre monde paradis, enfer ou se réincarner dans un nouvel être humain, animal ou végétal. L’hypothèse de la subsistance d’une certaine forme de vie ou de conscience après la mort interroge les rapports entre le corps, le cerveau, l’âme et l’esprit. A ce titre, il convient de préciser ces deux derniers termes L’âme est le siège de l’activité psychique et des états de conscience de l’individu. Elle porte l’ensemble des états et dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment l’individualité. Elle est liée à la conscience, à l’ego, mais aussi à la raison et à l’intellect. L’âme peut être confondue ou non avec le cerveau. L’esprit peut être défini comme la dimension spirituelle de l’être humain, en contact avec le principe supérieur ou universel. Notons qu’âme et esprit sont parfois confondus. La vie après la mort pourrait donc être vue comme le maintien des fonctions de l’âme malgré la mort du cerveau. Pour d’autres, il s’agit de la libération de l’esprit, qui pourrait ainsi rejoindre le principe supérieur ou universel. La question de savoir ce qu’il y a après la mort incite aussi à réfléchir sur le mystère de la vie. A l’heure actuelle, aucune théorie scientifique sérieuse n’est en mesure d’expliquer l’origine, la nature et la signification profonde de la vie. Conséquence directe toutes les hypothèses peuvent être imaginées au sujet de la vie, de la mort, et de la vie après la mort. En l’absence de réponse scientifique, le philosophe devra garder l’esprit ouvert et envisager toutes les possibilités. Loin des polémiques et des débats tranchés, il s’intéressera à tous les avis, y compris aux dogmes des religions, sans pour autant s’enfermer dans une quelconque croyance ou certitude. Tentons de percer le mystère de la vie après la mort. Lire aussi notre article Pourquoi faut-il mourir ? La vie après la mort dans les différentes religions. La plupart des religions décrivent la mort comme un passage plutôt qu’une fin la séparation entre le corps et l’âme marquerait le départ de cette dernière pour le monde de l’au-delà. Dans certains cas, la crémation est associée au symbolisme de la montée de l’âme. Dans les religions anciennes. Les rites funéraires de passage vers l’au-delà sont centraux dans la plupart des cultures et des civilisations anciennes, par exemple chez les peuples du néolithique, chez les Egyptiens, les Grecs ou les Romains. Ces rites ont pour objectif de préparer et d’aider le mort dans son parcours vers l’au-delà. Selon les différentes croyances, des épreuves attendent le mort avant qu’il puisse arriver à sa destination finale traversée des Enfers, lutte contre les serpents ou les démons, traversée du fleuve Styx, etc. Dans le christianisme. Les religions monothéistes affirment la survivance de l’âme après la mort. Dans le christianisme par exemple, l’âme est considérée comme immortelle la mort physique marque simplement la séparation du corps et de l’âme. Après la mort, l’âme est confrontée à un choix rejoindre l’amour de Dieu c’est le salut, l’accès au paradis ou bien le refuser c’est l’enfer, la damnation. Par ailleurs, le christianisme introduit l’idée de la résurrection du corps, ce dernier étant destiné à rejoindre l’âme à la fin des temps. Dans le Nouveau Testament, la mort et la résurrection du Christ ont une signification particulière l’immortalité semble acquise à celui qui sait e
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coutumeset #croyances de #corse : l' #ochju Les differentes #coutumes et #croyances Le visible, l’invisible et le christianisme Dans la conduite
Les symboles égyptiens anciens et leur signification Rempli de nombreux mystères et d'une grande spiritualité, la mythologie et la culture des anciens Égyptiens sont certainement une partie importante de l'histoire de la civilisation. Certes, dans une mesure limitée seulement, nous sommes aujourd'hui en mesure de comprendre les hiéroglyphes décrivant les événements qui se sont produits pendant l'âge des dit, la connaissance du symbolisme égyptien est essentielle pour mieux comprendre cette époque. Pour ceux qui se demandent, voici les symboles égyptiens anciens les plus importants et leur signification Ankh, le symbole de vie égyptien. En tant que symbole le plus couramment utilisé parmi les symboles égyptiens anciens, l'Ankh qui est également connu sous le nom de croix ansée par les chrétiens coptes et représente la vie et l' a également été utilisé comme symbole de l'union entre les hommes et les femmes, en particulier l'union d'Osiris et d'Isis, dont on pensait qu'elle inondait le fleuve du Nil, apportant ainsi la fertilité à l'Egypte. C'est la raison pour laquelle l'ankh est aussi appelé la Clef du Nil. En plus d'être utilisé comme symbole du pouvoir purificateur et vivifiant de l'eau et de la clairvoyance la capacité de voir "l'au-delà", l'ankh était considéré comme "la clé de l'éternité", "la clé du monde des morts".Parfois, les chevilles étaient dessinées sur les murs des temples, car on croyait qu'elles offraient une protection divine. L'Oeil d'Horus Aussi connu sous le nom de Oudjat, le symbole de l'Œil d'Horus représente la protection, la guérison, la bonne santé et le pouvoir est aussi connu comme le symbole de la lune. Les anciens Egyptiens croyaient que les amulettes portant l'Oeil d'Horus avaient des pouvoirs de d'Horus a également été utilisé comme un outil médical pour mesurer les ingrédients pendant la préparation des médicaments. Selon le mythe, Horus et Seth se battaient pour remplacer Osiris après sa mort et Seth a crevé l'œil gauche d' ou Toth guérit l'œil en utilisant la magie sur certaines parties et Seth offrit l'œil à son père, Osiris, pour le ramener à la vie. C'est la raison pour laquelle l'Oeil d'Horus est aussi connu comme le symbole du sacrifice. L'Œil de la Providence l'œil maçonnique qui voit tout sur les billets de banque en dollars américains est dérivé de l'œil d' vous souhaitez en savoir plus sur l'Œil d'Horus, également connu sous le nom d'Œil égyptien. L'Oeil de Rê Il existe différents mythes concernant l'origine du symbole de l'Oeil de Rê. Cependant, la plupart des experts croient que le symbole était en fait l'œil droit d'Horus et est devenu connu comme l'œil de Rê/Rê dans le temps. Les deux symboles représentaient pour la plupart les mêmes concepts. Cela dit, selon différents mythes, le symbole de l'Oeil de Rê a été identifié comme la personnification de nombreuses déesses dans la mythologie égyptienne telles que Wadjet, Hathor, Mut, Sekhmet et Bastet. Rê/Rê est le dieu du soleil dans la mythologie égyptienne. Par conséquent, l'Oeil de Rê symbolise le soleil. Ouroboros Ouroboros dans la mythologie égyptienne était l'un des symboles du soleil car il représentait les voyages d'Aton, le disque solaire dans la mythologie plus, l'ouroboros représentait la renaissance, la récréation de la vie et la perpétuité. Dans le Livre des Morts, "le serpent qui se mange lui-même/le serpent qui se mange la queue" est étroitement associé à Atoum, le premier dieu qui est né des eaux chaotiques de Nun l'eau primordiale dont toute la création a commencé en premier lieu, car il est né de ces eaux sous la forme d'un serpent qui se renouvelait chaque matin. Les Egyptiens ont transmis le symbole de l'ouroboros aux Phéniciens qui l'ont finalement transmis à la culture grecque. Le nom ouroboros a été donné au symbole par les connu sous le nom de symbole de l'infini, l'ouroboros est un symbole très utilisé dans le monde entier, y compris dans la mythologie nordique où il est connu sous le nom de vous souhaitez en savoir plus, cliquez ci-dessous pour lire notre article détaillé sur les ouroboros, le symbole de l'infini, son histoire et ses usages dans différentes cultures à travers l'histoire. Amenta Le symbole Amenta dans la culture égyptienne ancienne représente la Terre des Morts les Enfers.Amenta était à l'origine utilisé comme symbole de l'horizon où le soleil se couchait. Avec le temps, il a été utilisé pour représenter la rive ouest du Nil. Comme c'est aussi là que les Égyptiens enterraient leurs morts, on pense que c'est la raison pour laquelle amenta est devenu le symbole du monde souterrain dans le temps. Scarabée Le prochain sur notre liste est le Scarabée, l'un des symboles les plus importants de l'Égypte ancienne. Le scarabée Scarabaeus sacer, également connu sous le nom de Bousier, représente le soleil, la récréation de la vie/résurrection et la transformation. En voyant les scarabées bousier rouler des boules de fumier comme source de nourriture, les anciens Egyptiens croyaient que ces scarabées recréaient la c'était parce qu'ils confondaient les œufs pondus et enfouis dans le sable par les scarabées femelles avec les rouleaux faits comme source de nourriture. Par conséquent, ils pensaient que ces coléoptères "créaient la vie à partir de rien". Pilier Djed Le pilier Djed, également connu sous le nom de "colonne vertébrale d'Osiris", est le symbole qui représente la force et la stabilité dans la culture égyptienne est associé à Ptah, le dieu de la création et à Osiris, le dieu des enfers et des qu'il ait d'abord été connu comme le symbole de Ptah, le culte d'Osiris a adopté à temps le symbole du pilier djed. C'est de là que vient le nom "l'épine dorsale d'Osiris".Les Egyptiens croyaient que le pilier Djed était en fait la combinaison des quatre piliers qui retenaient les quatre coins de la terre. Tiet - Le noeud d'Isis Tiet/Tyet, aussi connu comme le nœud d'Isis et le sang d'Isis, est un symbole égyptien qui ressemble beaucoup au symbole ankh. Sa signification a également été interprétée comme étant similaire à celle de l'ankh. Il est supposé symboliser la était généralement identifiée à la déesse Isis et surtout utilisée avec le pilier ankh et Djed d'Osiris, c'est pourquoi elle était interprétée comme la double nature de la n'y a aucune information précise ou suggestion valable concernant le nom du Sang d'Isis mais il est supposé être donné à Tiet car il représentait le sang menstruel d'Isis et les pouvoirs magiques qu'il donnait. Symbole Ka / Esprit Ka Le symbole Ka dans l'un des symboles égyptiens les plus complexes utilisés dans les hiéroglyphes. C'est parce qu'il représentait trois concepts spirituels différents. Ka était le symbole de recevoir la vie d'autres hommes et dieux en plus d'être la source de ces pouvoirs et le double spirituel de tout homme mot "ka" signifie littéralement "esprit" ou "âme" et on croyait qu'il représentait l'âme que les déesses Heket ou Meskhenet insufflaient aux bébés à leur était aussi le double spirituel né avec chaque être humain. Il a vécu, mais il n'est pas mort avec cette personne et il a vécu aussi longtemps qu'il avait un endroit où vivre. C'est-à-dire, tant qu'il avait un corps dans lequel l'une des principales raisons pour lesquelles les anciens Egyptiens momifiaient leurs morts. On croyait qu'une personne perdrait la chance d'avoir une vie éternelle si son corps se décomposait, causant ainsi la mort de son ka. Ba En forme d'oiseau le plus souvent un faucon avec une tête humaine, le symbole Ba était représenté comme un oiseau quittant ou entrant dans la tombe de quelqu'un ou à côté de son corps mot "Ba" pourrait être interprété comme "âme" ou "esprit" bien que "manifestation spirituelle" serait une traduction plus parce que Ba est connu comme une partie de l'âme dans la croyance égyptienne ancienne. Plus précisément, on croyait que Ba était le caractère unique d'un se rapproche de la signification de "personnalité" par l'absence d'un meilleur mot. Selon cette croyance, même un objet inanimé pourrait avoir indiqué dans les Textes du cercueil, Ba a vu le jour après la mort d'une personne et a rejoint Ka, l'essence de la vitalité dans l'au-delà, tandis que certaines personnes croyaient qu'elle existait avant la mort et ont survécu à cette Žabkar, égyptologue de renom, suggéra que Ba qui ressuscita après la mort était la personne elle-même, l'existence physique de cette personne plutôt qu'un être immatériel. La plume de Maât La plume de Maât/Ma'at est l'un des symboles égyptiens les plus courants utilisés dans les hiéroglyphes. La déesse Maât représentait la justice dans la culture égyptienne et la Plume de Maât peut être vue dans le contexte d'"assurer la justice" dans les inscriptions parce que les anciens Egyptiens croyaient que leur cœur serait pesé contre la Plume de Maât dans la Salle des Deux Vérités lorsque leur âme entrerait dans Douât le Monde des Morts.Si son cœur s'avérait égal ou plus léger que cela signifierait qu'il était une personne vertueuse et qu'il irait à Aaru paradis dirigé par Osiris.Sinon, son cœur serait dévoré par Ammit, la déesse mangeuse d'âme, et il serait maudit pour rester aux Enfers pour toujours. Ouas Le symbole Ouas ou le sceptre Ouas était le symbole du pouvoir dans la culture égyptienne ancienne. Elle représentait la domination des dieux, c'est-à-dire une domination et une puissance divine plutôt qu'une puissance la croyance, elle assurait également la continuité de la prospérité d'un roi. Deshret Deshret, aussi connu sous le nom de Couronne Rouge d'Egypte, est le symbole qui représente la Basse Egypte, les terres de la déesse Wadjet. Il est également utilisé comme symbole de Kemet, les terres fertiles du territoire de Seth. Hedjet Hedjet la Couronne Blanche était l'une des deux couronnes de l'Egypte qui représentaient le royaume de Haute Egypte. Il a été combiné avec la Couronne rouge de Basse-Égypte, Deshret, pour former le Pschent, Double Couronne d'Égypte lorsque le pays a été unifié. Pschent Le Pschent était la Double Couronne d'Egypte composée de la Couronne Rouge et de la Couronne Blanche, Deshret et Hedjet représentant respectivement la Basse Egypte et la Haute Egypte. Elle représentait l'unité de l'Egypte et le contrôle total du pharaon sur toute l'Egypte. Anneau de Shen Shen est le symbole du cercle enroulé ou du cartouche dans la culture égyptienne ancienne qui représente la divinité. Il était surtout utilisé en Mésopotamie et en symbole, qui avait à l'origine la forme d'un cercle, était parfois utilisé comme cartouche. Ce type d'utilisation visait à représenter la protection que la personne dont le nom était écrit à l'intérieur du symbole Shen, le plus souvent un roi ou une royauté, était sous protection divine selon la croyance. Uraeus Dérivé du mot "iaret" signifiant "le ressuscité", Uraeus est un symbole égyptien ancien significatif qui est fait d'un cobra montant. Le symbole d'Uraeus représentait le lien entre les dieux et les rois/pharaons et les pharaons étaient reconnus avec le symbole d'Uraeus qu'ils a également symbolisé l'autorité et la puissance absolues des dieux et des croyait qu'il donnait des pouvoirs magiques et assurait une protection magique à celui qui le portait. Seba Seba était le symbole des étoiles dans la culture égyptienne antique et représentait les dieux des étoiles ou la mythologie égyptienne, les étoiles étaient appelées "les disciples d'Osiris" puisqu'elles étaient identifiées aux âmes des morts dans Douât, l'Enfer. Lorsqu'il est dessiné dans un cercle, le symbole Seba représente Douât. Hekha et Nekhakha Dans la culture égyptienne ancienne, le symbole de l'escroc du berger était le symbole du pouvoir de l'État sur son peuple. Le mot "hekha HqA", qui est aussi une épithète d'Osiris, signifie "gouverner". De même, le fléau nekhakha était considéré comme le symbole du pouvoir royal. Le célèbre égyptologue Toby Wilkinson a suggéré que le symbole du fléau représentait le pouvoir coercitif d'un roi et son contrôle sur ses sujets. Colline Primordiale Le symbole primordial de la colline que l'on retrouve dans les inscriptions égyptiennes est l'un des symboles les plus anciens qui ont été utilisés. Les Egyptiens croyaient que cette colline avait créé des terres pendant le processus chaotique de la création. On pense qu'il a inspiré l'idée de construire des pyramides. Le Menat Associé étroitement à Hathor et Ihy, son fils, Menat était connu comme le symbole de la déesse Hathor. En fait, "le Grand Menat" était l'un des noms d'Hathor. Le symbole du Menat représentait la vie, la fertilité, la naissance, la renaissance, la puissance et la Égyptiens portaient des amulettes menat en espérant que cela apporterait prospérité, fertilité et désirez en apprendre d'avantages sur la mythologie égyptienneSi vous êtes amoureux de l’Égypte ancienne, n'hésitez pas à découvrir les bijoux égyptiensAidez vous du guide des tailles pour les bagues
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CroyanceQue Tout Objet À Une Âme La solution à ce puzzle est constituéè de 8 lettres et commence par la lettre A Les solutions pour CROYANCE QUE TOUT OBJET À UNE ÂME de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle
Chapitre 5 Qu’est-ce que “l’âme”? QUI êtes-vous? Deux personnes en une seule? Avez-vous un corps avec un cerveau, un cœur, des yeux, des oreilles, une langue, etc., mais possédez-vous en même temps au-dedans de vous une personne immatérielle tout à fait distincte de votre organisme de chair et qui s’appelle “l’âme”? Dans cette hypothèse, qu’arrivera-t-il quand vous cesserez de vivre? Votre corps seul mourra-t-il tandis que votre âme lui survivra? Comment acquérir une certitude à ce sujet? Presque toutes les religions enseignent que chez l’homme toute vie ne s’arrête pas avec la mort. Cette croyance ne s’est pas seulement répandue dans les pays dits chrétiens Europe, Australie, Amérique du Nord et Amérique du Sud, mais encore dans les contrées non chrétiennes d’Asie et d’Afrique. Voici ce qu’on peut lire dans le livre Coutumes funéraires universelles angl. “Les hommes de toutes cultures, ou presque, croient qu’au moment de la mort quelque chose quitte le corps et lui survit.” La croyance à l’immortalité de l’âme imprègne profondément les religions non chrétiennes. Par exemple, le plus vénéré des textes sacrés hindous, La Bhagavad Gita, parle de l’âme comme étant immortelle et trouve dans cette notion une excuse à l’action guerrière. En voici un extrait “Mais périssables sont les corps, — Est-il révélé, — de l’incarné éternel l’âme, Qui est indestructible et insondable, C’est pourquoi combats, fils de Bharata! Qui le tient pour un tueur, Et qui le croit tué, Sont l’un et l’autre sans intelligence Il ne tue ni n’est tué. Il n’est pas né et jamais ne meurt; Et, étant paru, jamais ne disparaîtra. Non engendré, éternel, immuable, lui, l’ancien, N’est pas tué quand le corps est tué.” — La Bhagavad Gita, II, 18-20. Mais qu’est-ce que l’âme dont il est ici question? Quelque convaincus qu’ils soient de son immortalité, les hindous ne se font pas cependant une idée très nette de sa nature, comme on peut en juger par cet extrait d’un ouvrage paru sous le titre L’hindouisme angl., de Swami Vivekananda “L’hindou croit que l’âme est un cercle dont la circonférence n’est nulle part, mais dont le centre se trouve dans le corps. La mort exprime simplement le déplacement de ce centre, qui passe d’un corps à un autre. L’âme n’est pas non plus soumise aux conditions de la matière. Dans son essence, l’âme est libre, exempte d’entraves, sainte, pure et parfaite. Or, on ne sait comment, elle se trouve captive de la matière et se pense sous forme de matière.” Et que croient en général les membres des Églises de la chrétienté? Le professeur Cullmann faculté de théologie de l’université de Bâle et de la Sorbonne, à Paris dit ceci “Posez à un chrétien protestant ou catholique, intellectuel ou non, la question suivante qu’enseigne le Nouveau Testament sur le sort individuel de l’homme après la mort, à très peu d’exceptions près vous aurez toujours la même réponse l’immortalité de l’âme.” Quand on les interroge sur la nature de “l’âme”, les membres des Églises dites chrétiennes répondent en termes vagues et obscurs. Leur idée d’une âme immortelle n’est pas plus claire que celle des croyants des religions non chrétiennes. Cela nous amène à poser la question suivante la Bible enseigne-t-elle que l’âme est le principe immortel dans l’homme? L’ÂME EST-ELLE IMMORTELLE? Dans beaucoup de versions bibliques le mot “âme” traduit l’hébreu nèphèsh et le grec psukhê. Voir, par exemple, Ézéchiel 184 et Matthieu 1028 dans la version Segond, la Bible de Darby, et la Bible du cardinal Liénart. Les mêmes termes hébreu et grec ont encore été rendus par “être”, “créature” et “personne”. Même si dans votre Bible tous deux sont invariablement traduits par “âme” comme dans la Traduction du monde nouveau, il ne sera pas inutile de considérer quelques passages qui les contiennent. Cela vous fera voir dans quels sens ces mots étaient entendus par le peuple de Dieu des temps passés et vous permettra de découvrir quelle est la véritable nature de l’âme. Voici en quels termes le premier livre de la Bible nous décrit la création d’Adam “Alors Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint une âme [nèphèsh] vivante.” Genèse 27. On notera que la Bible ne dit pas que “l’homme reçut une âme”, mais que “l’homme devint une âme vivante”. Et les chrétiens du premier siècle? Enseignaient-ils une conception différente de l’âme? Nullement. Dans ce qu’on appelle communément aujourd’hui le “Nouveau Testament”, on trouve cité comme vérité établie ce que la Bible dit de la création d’Adam. Voici ce passage “C’est ainsi qu’il est même écrit Le premier homme Adam devint une âme vivante.”’ I Corinthiens 1545. Dans l’original le mot traduit dans ce texte par “âme” est le grec psukhê. Ainsi donc, dans ce verset, le grec psukhê, comme son équivalent hébreu nèphèsh, ne désigne pas quelque esprit invisible qui résiderait dans l’homme, mais bien l’homme lui-même. C’est donc à juste titre que certains traducteurs de la Bible ont préféré traduire ces termes par “être”, “créature” et “personne” en Genèse 27 et en I Corinthiens 1545. La Bible du Centenaire rend psukhê par “créature animale” en I Corinthiens 1545; la Bible du cardinal Liénart traduit par “être” en Genèse 27 et par “personne” en I Corinthiens 1545. Il est également intéressant de noter que les termes nèphèsh et psukhê s’appliquent aux animaux. À propos de la création des animaux marins et terrestres, voici ce qu’il est dit dans la Bible “Puis Dieu dit Que les eaux pullulent d’un pullulement d’âmes [“êtres”, Bible du cardinal Liénart] vivantes et que des créatures volantes volent au-dessus de la terre!’ ... Et Dieu se mit à créer les grands monstres marins et toute âme vivante qui se meut .... Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces animal domestique, et animal qui se meut, et bête sauvage de la terre selon son espèce!’” — Genèse 120-24. Ce n’est pas uniquement dans le premier mais dans tous les livres de l’Écriture que les animaux sont appelés “âmes”. Il est écrit, par exemple “Tu devras prélever sur les hommes de guerre qui sont partis en expédition une âme [nèphèsh] sur cinq cents, tant des humains que du gros bétail, et des ânes, et du petit bétail.” Nombres 3128. “Le juste prend soin de l’âme [nèphèsh] de son animal domestique.” Proverbes 1210. “Toute âme [ psukhê] vivante est morte, oui, les choses qui étaient dans la mer.” — Révélation 163. Ce n’est pas sans raison que le mot “âme” est appliqué à l’animal. Cela concorde avec ce que l’on croit être le sens premier de l’hébreu nèphèsh. On pense, en effet, que le terme vient d’une racine qui signifie “respirer”. Littéralement, donc, une âme est un “respirant”; or les animaux sont bien des “respirants”. Ce sont des créatures vivantes qui respirent. Lorsqu’il s’agit de l’homme, les noms nèphèsh et psukhê sont employés le plus souvent pour exprimer la personne tout entière. On lit dans la Bible que l’âme humaine vient au monde Genèse 4618. Elle mange ou jeûne Lévitique 720; Psaume 3513. Elle pleure et défaille Jérémie 1317; Jonas 27. Une âme peut faire des serments, avoir des désirs et céder à la crainte Lévitique 54; Deutéronome 1220; Actes 243. Quelqu’un peut enlever une âme Deutéronome 247. L’âme peut être prise en chasse et mise aux fers Psaumes 75; 10518. Ne sont-ce pas là précisément des choses qu’on fait à des individus de chair ou qui sont faites par eux? Ces passages bibliques ne prouvent-ils pas clairement que l’âme humaine est l’homme tout entier? Nombre d’exégètes du vingtième siècle, tant catholiques que protestants et juifs, ont abouti à la même conclusion. Voici leurs commentaires “Dans le célèbre verset de la Genèse [27] il n’est pas dit, comme on le croit souvent, que l’homme se compose d’un corps et d’une âme; il est dit que Yahweh façonna l’homme, poussière tirée du sol, puis anima la forme inerte en insufflant dans ses narines le souffle de vie, si bien que l’homme devint un être vivant, ce qui est ici l’unique signification de nèphèsh [âme].” — H. Wheeler Robinson du Regent’s Park College, Londres, dans Zeitschrift für die Alttestamentliche Wissenschaft Revue consacrée à l’exégèse de l’Ancien Testament, Vol. 41 1923. “Il ne faut pas considérer l’homme comme ayant une âme il est une âme.” — E. F. Kevan, Recteur du Bible College de Londres, dans The New Bible Commentary 1965, 2e éd., p. 78. “Dans l’A[ncien] T[estament], l’âme n’est pas une partie de l’homme, mais l’homme tout entier, l’homme en tant qu’être vivant. Pareillement, dans le N[ouveau] T[estament], l’âme désigne la vie humaine la vie du sujet individuel et conscient.” — New Catholic Encyclopedia 1967, Vol. 13, p. 467. “Il n’est pas dit dans la Bible que nous avons une âme. Le Nèfesch’ est la personne elle-même, son besoin de nourriture, le sang qui coule dans ses veines, tout son être.” — Dr H. M. Orlinsky de l’Hebrew Union College, cité dans le New York Times du 12 octobre 1962. Cela vous paraît-il étonnant que des exégètes de diverses confessions affirment maintenant que l’âme est l’homme lui-même? Vous a-t-on enseigné cela? Ou bien vous a-t-on appris que l’âme est la partie immortelle de l’homme? Quel effet cette doctrine a-t-elle alors eu sur vous? Vous êtes-vous senti poussé à donner, à des fins religieuses, un argent qui vous aurait été fort utile pour subvenir à vos besoins? Se pourrait-il que sur ce point votre Église ait manqué à la vérité? Qui a raison L’église ou ses exégètes? Si les commentateurs de la Bible ont raison quand ils affirment que l’âme est la personne tout entière, y compris son corps de chair, il faut s’attendre à ce que la Bible dise, elle aussi, que l’âme est mortelle. Le dit-elle vraiment? Oui. On lit dans la Bible qu’une âme peut être préservée’, délivrée’, sauvée’ de la mort Psaumes 7850; 1168; Jacques 520. On y lit encore ceci “Ne frappons pas mortellement son âme.” Genèse 3721. “L’homicide qui frappe à mort une âme involontairement devra s’y enfuir.” Nombres 3511. “Leur âme mourra dans la jeunesse.” Job 3614. “L’âme qui pèche — elle, elle mourra.” — Ézéchiel 184, 20. Mais se peut-il que, dans certains passages bibliques du moins, les mots originaux traduits par “âme” désignent quelque chose qui quitte le corps au moment de la mort et qui est immortel? Que penser des textes que voici “Comme son âme sortait car elle mourut, ... elle l’appela du nom de Ben-Oni.” Genèse 3518. “Mon Dieu, s’il te plaît, fais que l’âme de cet enfant revienne au-dedans de lui!” I Rois 1721. “Cessez de pousser des clameurs, car son âme est en lui.” Actes 2010. N’avons-nous pas là une indication que l’âme est quelque chose qui existe indépendamment du corps? Comment comprendre ces passages? Un autre texte, Job 3322, composé sous une forme poétique, va nous en faciliter l’intelligence. En effet, dans ce texte, “âme” et “vie” sont mis en parallèle, comme synonymes, si bien qu’on peut les substituer l’un à l’autre sans pour autant altérer la signification du verset. Nous citons “Son âme s’approche de la fosse et sa vie de ceux qui infligent la mort.” Ainsi donc, comme on peut le constater par le parallèle établi dans ce verset, le mot “âme” désigne quelquefois la vie de la personne et le départ de l’âme doit donc s’entendre dans le sens de cessation de la vie de l’individu. Par exemple, quelqu’un dira que son chien “a perdu la vie” en se faisant écraser par un camion. Que veut-il dire par là? Que la vie de l’animal a quitté le corps et subsiste toujours? Non, évidemment. Il a recouru à une image pour signifier que son chien est mort. D’un homme aussi on peut dire qu’il “a perdu la vie”. Mais on n’entend pas par là que sa vie existe indépendamment du corps. De même, “perdre son âme”, c’est “perdre sa vie d’âme”. L’expression n’emporte aucune idée de survie après la mort, comme le reconnaît un dictionnaire biblique The Interpreter’s Dictionary of the Bible “Dans le départ’ du nèphèsh [âme] il faut voir une image, car le nèphèsh ne continue pas d’exister indépendamment du corps, mais meurt avec lui Nombres 3119; Juges 1630; Ézéchiel 1319. Aucun texte biblique ne permet d’affirmer que l’âme’ est séparée du corps au moment de la mort.” ORIGINE DE LA CROYANCE Ainsi, selon la Bible, l’homme n’a pas une âme immortelle, mais il est une âme. Mais comment la croyance à l’immortalité de l’âme s’est-elle glissée dans les doctrines des Églises de la chrétienté? Aujourd’hui on reconnaît ouvertement que l’infiltration s’est faite sous l’influence de la philosophie grecque. Voici ce qu’écrit le professeur Douglas T. Holden dans son livre La mort ne dominera plus angl. “La théologie chrétienne est à ce point imprégnée de philosophie grecque qu’elle a produit des individus dont la pensée est grecque pour les neuf dixièmes et chrétienne pour le dixième restant.” Dans son numéro du 15 janvier 1971 la revue catholique Commonweal admet que l’immortalité de l’âme est une notion que “les anciens Juifs et les premiers chrétiens héritèrent d’Athènes”. Qui est responsable de cette imprégnation de la pensée chrétienne par la philosophie grecque? N’est-ce pas le clergé? Ce ne sont certes pas ses ouailles qui ont introduit une doctrine que les exégètes, comme on vient de le voir, récusent maintenant comme étant contraire à l’Écriture. Mais de qui les Grecs tenaient-ils leur croyance? Comme on l’a déjà dit, tout concourt à prouver que les conceptions religieuses des Grecs et des autres peuples ont subi l’influence babylonienne. Au sujet des croyances babyloniennes relatives à l’âme, voici ce qu’il est dit dans l’International Standard Bible Encyclopœdia “On croyait qu’après la mort les âmes des hommes leur survivaient. ... Les Babyloniens ... offraient souvent au mort des objets susceptibles de lui être utiles dans sa vie future. ... Dans le monde futur, des distinctions semblaient s’être établies entre les morts. Ceux qui étaient tombés sur le champ de bataille paraissaient être l’objet de faveurs particulières. On leur donnait à boire de l’eau fraîche, tandis que ceux qui n’avaient pas de postérité pour déposer des offrandes sur leurs tombes enduraient de multiples et douloureuses privations.” Les Grecs pouvaient fort bien tenir de Babylone leurs notions sur l’immortalité de l’âme, notions sur lesquelles discoururent les philosophes grecs. Le même phénomène semble s’être produit pour les religions non chrétiennes qui existent encore de nos jours. Il suffit, pour s’en convaincre, de confronter l’ancienne civilisation de la vallée de l’Indus, fief de l’hindouisme, avec celle de la Mésopotamie, pour s’apercevoir qu’elles ont des traits communs. Ainsi, tels édifices religieux de cette antique civilisation s’apparentent aux ziggourats, ou tours à étages, de la civilisation mésopotamienne, et tels signes pictographiques ressemblent à ceux de l’ancienne Mésopotamie. Se fondant sur les résultats de ses recherches, le célèbre assyriologue Samuel N. Kramer pense que la vallée de l’Indus fut occupée par un peuple qui avait fui la Mésopotamie à l’époque où cette région passa sous la domination des Sumériens. On voit sans peine de qui l’hindouisme tient sa croyance à l’immortalité de l’âme. Ainsi donc, tout désigne l’antique Babylone comme la cité d’où la croyance à l’immortalité de l’âme s’est répandue jusqu’aux extrémités de la terre. Or c’est précisément là, à Babylone, que, d’après la Bible, il s’est produit une révolte contre Dieu. Ce fait à lui seul est une raison suffisante pour considérer avec les plus grandes réserves la doctrine de l’immortalité de l’âme. Et n’oublions pas, comme on l’a vu plus haut, que cette croyance est en conflit avec ce que dit la Bible. D’autre part, la croyance à l’immortalité de l’âme ne contredit-elle pas ce que vous avez pu observer vous-même? Par exemple, que se passe-t-il quand quelqu’un s’évanouit ou se trouve sous l’effet d’un anesthésique? Si son âme est réellement une substance distincte du corps et capable d’exercer des opérations intellectuelles indépendamment de l’organisme, de sorte que pas même la mort n’a de prise sur son existence et ses fonctions, comment expliquer que pendant tout le temps que dure l’évanouissement ou le sommeil de l’individu, celui-ci n’a conscience de rien? Pourquoi, à son réveil, faut-il tout lui raconter? Si après la mort son “âme” doit voir et entendre, si elle doit penser et éprouver des sentiments, pourquoi une chose bien moins grave que la mort, comme une syncope ou un sommeil provoqué, arrête-t-elle toutes ces fonctions? Enfin, un cadavre d’homme ou d’animal se dissout et retourne aux éléments du sol. Sur le chapitre de la mort, donc, on n’a aucun indice d’une survivance de l’âme. EFFETS DE LA DOCTRINE DE L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME Les croyances relatives à l’âme ne sont pas sans influer sur les comportements. En temps de guerre, la doctrine de l’immortalité de l’âme a servi à vaincre les réticences des consciences. Les chefs religieux ont fait croire que ce n’était pas chose trop grave de tuer son prochain, puisque après tout il ne mourrait pas vraiment. Ne dit-on pas que ceux qui meurent sur le champ de bataille vont au ciel? À ce propos, voici ce qu’on a pu lire dans le New York Times du 11 septembre 1950 “Hier, à la cathédrale St-Patrick, les parents dont les fils avaient été incorporés ou rappelés sous les drapeaux ont entendu un prédicateur leur affirmer que la mort au champ d’honneur fait partie du plan de Dieu pour peupler le royaume des cieux’.” Notons que cette conception ne diffère guère de celle des anciens Babyloniens qui croyaient que ceux qui se faisaient tuer à la guerre s’attiraient des faveurs spéciales. Comme on le voit, toutes ces fables qui déforment la vérité biblique sur la nature de l’âme n’ont pas été sans action sur les comportements. Cela explique en partie le peu de prix qu’on attache à la vie humaine et le sentiment de dépendance que les hommes éprouvent vis-à-vis des grandes religions qui prétendent s’occuper de leur âme. Sachant cela, qu’allez-vous faire? Il est certain que le vrai Dieu qui est, lui, “le Dieu de vérité” et qui hait le mensonge, ne regarde pas avec faveur quiconque reste attaché à des systèmes qui enseignent de fausses doctrines Psaume 315; Proverbes 616-19; Révélation 218. Voudriez-vous vraiment appartenir à une religion qui vous trompe? [Illustrations, page 40] CE SONT TOUS DES ÂMES
Lessuperstitions avec des objets sont diverses et variées, et proviennent de cultures toutes aussi différentes.Si certaines peuvent sembler vraiment saugrenues, sachez que chacune d’entre elles émane d’une croyance bien ancrée. Aujourd’hui nous avons choisi de vous dévoiler quelques unes des superstitions avec des objets.
Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la réponse à cette étape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Croyance que tout objet a une âme. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisés, les mots sont à trouver à partir de leurs définitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nécessitent une bonne connaissance générale des thèmes politique, littérature, mathématiques, sciences, histoire et diverses autres catégories de culture générale. Nous avons trouvé les réponses à ce niveau et les partageons avec vous afin que vous puissiez continuer votre progression dans le jeu sans difficulté. Si vous cherchez des réponses, alors vous êtes dans le bon sujet. Le jeu est divisé en plusieurs mondes, groupes de puzzles et des grilles, la solution est proposée dans l’ordre d’apparition des puzzles. Vous pouvez également consulter les niveaux restants en visitant le sujet suivant Solution Codycross ANIMISME Nous pouvons maintenant procéder avec les solutions du sujet suivant Solution Codycross Sous l’océan Groupe 26 Grille 5. Si vous avez une remarque alors n’hésitez pas à laisser un commentaire. Si vous souhaiter retrouver le groupe de grilles que vous êtes entrain de résoudre alors vous pouvez cliquer sur le sujet mentionné plus haut pour retrouver la liste complète des définitions à trouver. Merci Kassidi Amateur des jeux d'escape, d'énigmes et de quizz. J'ai créé ce site pour y mettre les solutions des jeux que j'ai essayés. This div height required for enabling the sticky sidebar
Lanimisme est cette croyance que tout objet a une âme. Étymologiquement, l’animisme est d’origine latine, et vient du mot « animus » qui veut dire esprit et âme. En fait cela insinue que sont des choses des objets immobiles qui ont des âmes. C’est une croyance et comme telle elle est l’objet de beaucoup de critique.
La réincarnation est une solution de facilité qui méconnaît à la fois la grandeur de l’être humain qui est définitivement corps et âme, et capable de s’engager pour l’éternité. C’est la beauté du plan de Dieu tel que la Bible le croyance en la réincarnation est une idée très ancienne. Des études ont montré que l’idée de réincarnation est arrivée en force à une époque très précise, au Ve siècle avant notre ère. Elle s’est répandue rapidement et a touché plusieurs ères culturelles c’est à partir de ce moment-là qu’on en parle dans la Grèce antique Platon qui la retient favorablement la rattache à un mythe d’origine arménienne mais aussi dans l’hindouisme et le bouddhisme, dans l’Égypte ancienne également qui alors n’était pas très tournée de ce côté-là ; l’idée ne s’est pas répandue dans le monde chinois, ni dans le taoïsme et le confucianisme mais elle a touché aussi le judaïsme ancien les esséniens et certains juifs y croient encore de nos jours… L’Ancien Testament n’est pas très explicite sur la vie après la mort, surtout si on ne prend pas en compte les livres que l’orthodoxie juive a écarté comme par exemple, le deuxième livre des Macchabées, qui met en valeur la résurrection de la le premier a parlé de métempsychose », en grec migration des âmes ». Platon ensuite a développé une vision dualiste de l’homme le corps est une pièce rapportée, il alourdit l’âme. Il parle de l’âme dans le corps comme du conducteur d’un char le conducteur mène le char où il veut, mais ne doit pas être mené par lui, le char lui reste extérieur et il peut même s’en passer. Cette réflexion conduit à imaginer la disparition du corps comme la libération d’une prison. Aristote, dans L’éthique à Nicomaque, a ensuite rééquilibré les choses, mais il l’a fait à partir d’une autre abstraction, qui est la distinction de la forme et de la matière. Cela convient bien pour dire l’unité de l’âme et du corps, mais moins pour parler de l’état de l’âme séparée après la principe d’animation du corpsAristote a défini l’âme comme le principe d’animation du corps, et chaque âme est par conséquent liée à un corps particulier. En ce sens, la science moderne a permis d’illustrer cette vision de l’âme, comme principe d’animation qui demeure au-delà de la matière, car on sait maintenant qu’il ne reste dans un corps d’adolescent aucun atome du corps du bébé qui l’a précédé. En dix ans environ, chaque partie et chaque cellule du corps est renouvelée, même les os ! La matière passe, mais il y a quelque chose de nous qui demeure de manière continue, et cette chose qui se maintient, c’est nous, personnellement, une personne particulière, de manière continue. Ce principe d’organisation du corps et d’animation de notre être, comporte aussi une dimension spirituelle, car nous avons bien conscience d’être la même personne, avec la même pensée, le même esprit, qui n’est donc pas lié à la matière, et qui demeure tout au long de notre vie, lié à ce corps et uniquement à ce corps. En ce sens philosophique et scientifique déjà, la réincarnation n’est pas possible, car l’âme est fondamentalement liée au aussi Paradis, enfer… Comment se représenter la vie d’après » ?Aristote distinguait la substance par exemple l’âme humaine et l’accident la matière corporelle. Dans cette vision inspirée, on peut dire qu’on peut changer toutes les pièces d’un objet complexe un couteau, ou un ordinateur par exemple, mais c’est toujours le même objet c’est la même substance » et seuls les accidents ont changé. On peut dire cela pour le corps ce qui compte, ce n’est pas la matérialité des cellules, car le corps est un flux de cellules et de particules. À la résurrection, on ne conservera pas forcément les molécules de chair qu’on avait le jour où on est mort. Ces molécules auront pour la plupart disparu, mais le corps glorieux aura un rapport avec notre corps, en ce sens que ce sera à partir de la même structure, de la même organisation Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel ; car s’il existe un corps physique, il existe aussi un corps spirituel. » 1 Co 15,42-44.Dans l’anthropologie juiveL’anthropologie juive de son côté distingue habituellement trois niveaux dans l’âme Nefesh, la partie basse et corporelle de l’âme, Ruah, l’esprit et Neshama la partie spirituelle. Ces trois parties sont de plus en plus proches de Dieu. C’est l’idée qu’il y a plusieurs écorces, en quelque sorte, comme dans un artichaut avec un cœur derrière les feuilles. Il est en effet aussi souvent question dans la Bible, du cœur, qui désigne la partie la plus intime de l’homme. Plusieurs passages peuvent être cités Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Dt 6,5 repris par Jésus en Lc 10,26. Ou saint Paul Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ » 1 Th 5,23. Ou l’épître aux Hébreux Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur » He 4,12.Deux pôlesSur le fond, tous conviennent qu’il y a deux pôles le corps matériel et une âme qui l’anime, qui est de nature spirituelle et qui constitue l’identité ultime de l’homme. Ce que saint Paul appelle esprit », ce n’est pas l’esprit au sens de la gnose, c’est la personne spirituelle, c’est tout le sujet de notre aventure, tandis que l’âme » doit être prise au sens de ce que nous appellerions plutôt le psychisme, c’est-à-dire toute cette réalité intermédiaire, si l’on veut, dans laquelle on voit toutes sortes de fonctionnement qui peuvent même être étudiés par la psychologie, par les sciences mais qui, en même temps, sont très liées à notre être le plus profond, donc qui traduisent cela en postures, événements… Tout dépend de la manière dont on nomme les choses. Si l’on veut que ce soit sur ce qu’on appelle esprit » que réside l’ultime personnalité de l’homme qui va traverser les phases successives — pourquoi pas ? —on sera obligé de dire que l’âme était plus ou moins liée au corps et qu’elle attendra elle aussi la résurrection pour réémerger. Le tout est de s’entendre sur le sens que l’on donne aux mots. Mais de toute façon, il faut maintenir qu’il y a deux pôles. Il y a l’identité ultime de l’homme qui ne disparaît pas depuis que nous avons été créés. Jamais Dieu ne reviendra sur ce qu’il a fait, même pour les damnés. Il y a par ailleurs ce corps qui a été créé en même temps qu’elle et qui est le moyen de son insertion dans le monde, et de son contact avec les de confusionDe nos jours, beaucoup ne voient pas très bien la différence entre résurrection, réincarnation, survie de l’âme, et toutes les questions liées. Tout cela est un peu pareil pour ceux qui ne veulent pas chercher plus loin. Certains se disent encore que c’est déjà beau de croire à une vie après la mort, alors que tout le monde n’y croit pas C’est déjà pas mal. Ne soyons pas trop exigeant et d’ailleurs, tout le reste, on ne sait pas trop. Donc que ce soit réincarnation ou autre chose, du moment qu’on affirme une vie après la mort, est-ce que cela ne suffit pas ? Est-ce qu’il faut rentrer dans les détails ? Est-ce que la réincarnation ne serait pas aussi une hypothèse aussi crédible que la résurrection, par exemple ? À partir du fait que la première chose à affirmer, c’est la vie après la mort ? » Faut-il se battre sur des nuances ? Mais ce ne sont pas des nuances ! évidemment, puisqu’il s’agit de tout ce qui se rapporte à notre éternité et à la manière de s’y préparer. Mais le New Age et les différentes modes orientales ont remis le sujet au goût du jour. Alors parlons-en !Lire aussi La touchante anecdote qui nous encourage à croire à une vie après la mortLes gens qui parlent de la réincarnation essaient parfois de se fonder sur certains textes bibliques. Mais cette croyance est en contradiction claire avec l’Écriture et Tradition de l’Église. Par exemple, Élie qui a été enlevé 2 R 2,1-12 et qui doit revenir selon Mal 3,23 repris par Mt 11,14 et 17,11, ou l’esprit d’Élie envoyé sur Élisée 2 R 1,15 ou Hénok lui aussi enlevé par Dieu Gn 5,24 ; He 11,5 et qui reviendra sans doute. Ou encore dans l’Évangile la manière qu’ont certains de comprendre le questionnement autour de Jésus C’est un prophète de jadis qui serait revenu, etc. » Mc 6,14-16. Ou encore l’épisode des morts qui réapparaissent dans l’Évangile après la Passion dans saint Matthieu… Dans ce dernier cas, c’est en fait un signe eschatologique, c’est-à-dire que déjà, le jugement est en train de se produire car quand Jésus meurt, on touche les derniers temps et on est déjà tout près de l’événement ultime, que l’on commence à voir déjà se réaliser. C’est une sorte d’anticipation de ce que sera la résurrection générale, rien à voir avec la réincarnation. À partir de tout cela, certains en arrivent à penser qu’il y avait une croyance très générale dans la réincarnation et que c’est seulement la dogmatique chrétienne qui, ensuite, s’y serait opposée. À cela, je crois qu’il faut répondre le plus clairement possible que ce n’est pas absolument pas le cas, pour bien des raisons, que nous allons réincarnation n’est pas la résurrectionLes anciens Hébreux avaient en réalité une vision toute contraire la vie terrestre, sur Terre, avec un corps et une âme, était d’abord la seule chose que l’on pouvait véritablement affirmer. Dans l’Ancien Testament, la vie terrestre a du poids et tout le reste est moins considéré… Comme dit le Psaume Les morts ne louent pas le Seigneur » Ps 113,17, c’est-à-dire que la vie après la mort est vue dans un premier temps comme une pâle survie sans grand intérêt. L’idée essentielle est de réussir sa vie ici-bas. Les Juifs avaient probablement cette vision des choses car ils étaient très opposés à la vision que les Égyptiens et d’autres peuples avaient de l’au-delà une transposition idéalisée du monde ici-bas. Cela paraissait aux Juifs une réduction du pouvoir de Dieu, comme s’il se contentait de cautionner ce rêve des hommes qui veulent se prolonger au-delà de la mort. L’idée biblique est que nous ne savons rien de très clair au-delà de la mort et nous devons nous en remettre complètement à Dieu. Telle est la première vision que l’on trouve dans les textes les plus anciens, notamment dans certains Psaumes. Cependant à partir d’un certain moment, il semble que le voile commence à se lever. On parle de résurrection ». Tes morts revivront, tes cadavres ressusciteront » Is 26,19. C’est aussi dans Daniel. Il y a également la vision des ossements desséchés d’Ézéchiel Ez 37,9 puis après, les textes du deuxième livre des Macchabées, où l’on affirme très clairement la résurrection de la Testament conclut donc sur l’idée qu’un jour, Dieu remettra d’aplomb l’être humain, avec son corps et son âme, en lui destinant une éternité de bonheur. Jésus s’inscrit bien sûr complètement dans cette vision des choses quand il parle de la résurrection, qui n’est pas une idée, mais vraiment une réalité pour lui cf. Lc 20,38. Il fonde cette affirmation sur le passage de l’Exode où Dieu se présente comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est-à-dire que pour Dieu il existe toujours. Il dit également par exemple qu’après la résurrection, il n’y aura plus de mariage humain, au sens de reproduction humaine, de l’espèce puisque l’on aura atteint l’effectif plénier on sera comme les anges du ciel et l’on connaîtra auprès de Dieu le bonheur qu’il nous avait promis Mt 22,30. L’Apocalypse aussi va tout à fait dans ce personne est unique Le sort des hommes est de mourir une seule fois et puis d’être jugés » He 9,27. C’est cette tradition constante que l’Église a recueillie en affirmant donc que l’être humain n’existe que depuis sa conception et qu’ensuite, il connaît une fois la mort – et une fois seulement – et que c’est là qu’il était jugé dans une première forme de jugement, qui s’appelle le jugement particulier, qui ouvre sur un choix radical entre la volonté de Dieu et, au contraire, le rejet de Dieu avec la possibilité, si la vie n’a pas été toujours dans l’axe de ce choix positif, d’une rectification, d’une purification ce qu’on appelle le purgatoire. Viendra ensuite le jugement dernier et la résurrection de la chair Je crois en la résurrection des morts » nous fait dire le Symbole de Nicée-Constantinople. C’est le Christ Sauveur qui nous libère, et non une série de réincarnations jusqu’à atteindre une perfection illusoire par nos propres Révélation insiste sur l’idée que chaque personne humaine est unique aux yeux de Révélation insiste sur l’idée que chaque personne humaine est unique aux yeux de Dieu. Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas » Is 49,15. Dieu nous aime ainsi, personnellement, et il n’y a pas de réincarnation en d’autres personnes. C’est impossible, illogique, contraire à la foi et il n’y a non plus aucun élément rationnel pour y et le corps sont intrinsèquement liésL’idée de réincarnation s’oppose frontalement à la vision de l’âme et du corps que nous présente le christianisme. Dans la perspective biblique et en toute logique philosophique traditionnelle, l’âme et le corps sontintrinsèquement liés et c’est ensemble qu’ils constituent l’être humain. C’est évidemment cette vision de l’homme qui est en jeu, c’est-à-dire le rapport entre l’âme et le corps. Qu’est-ce que nous sommes ? Est-ce que nous sommes le conglomérat d’une chair et d’un esprit, le corps est-il une chose qu’on prend et qu’on laisse ? Ce serait une forme de platonisme dans laquelle la corporéité ne serait pas prise au sérieux, ni d’ailleurs la notion de composé humain tel que Dieu le crée, ce n’est pas une âme d’un côté, et un corps de l’autre. D’un point de vue philosophique, comme on l’a vu, l’âme est profondément liée au corps, mais on peut aussi fonder bibliquement encore plus solidement les choses, parce que, clairement, le composé humain tel que Dieu le crée n’est pas une âme d’un côté, un corps de l’autre. C’est pour cela que l’Église affirme qu’il n’y a pas de préexistence des âmes, malgré ce qu’affirmait Origène, un Père de l’Église pourtant très respectable par ailleurs. L’Église refuse clairement cette doctrine connexe à celle de la réincarnation, surtout au deuxième Concile de Constantinople au VIe siècle nous n’existions pas avant de naître, nous n’étions rien avant d’être conçus et notre nature est celle d’un être composé d’âme et de corps. Nous ne sommes pas des anges par défaut on n’est pas deuxième ange », comme disait le la charnière du matériel et du spirituelCe qui est propre à l’homme, c’est d’être à la charnière du monde matériel et du monde spirituel. Ce qui fait notre humanité, c’est de nous trouver à la charnière, en quelque sorte, des deux ordres de création que Dieu a voulus la création matérielle, avec toute sa splendeur, ce cosmos avec la prodigieuse variété des êtres que le peuplent, et, d’autre part, la vie de l’âme, de la raison, de la pensée et de l’amour, qui est celui auquel appartiennent les anges, mais eux, sont des formes immatérielles. Nous, nous sommes dans une situation qui nous permet de faire chanter la création inanimée qui, sans cela, serait sans voix. Et faire chanter la louange du Créateur donne un sens à cette ne trouve pas tant sa joie dans la régularité du mouvement des sphères que dans cette liberté créée, appelée à consoner avec sa liberté ne trouve pas tant sa joie dans la régularité du mouvement des sphères que dans cette liberté créée, appelée à consoner avec sa liberté éternelle. Il veut qu’à travers les aléas de notre vie nous parvenions librement à interagir avec lui et à donner une conscience à toute la création. Or tout cela n’est possible que parce que nous sommes immergés dans cette création par notre corps. Donc la mort, qui existe bien sûr depuis le péché d’Adam, est une sorte de cassure de cette chose si merveilleuse que Dieu avait voulue. Bien sûr, il y a quelque chose de nous qui va pouvoir survivre à la mort du corps. Nous n’allons pas vers une extinction totale. L’âme, nous ne disons pas trop ce que c’est, la Bible a plusieurs mots pour en parler l’homme intérieur », le cœur » et l’âme » comme dit Jésus lui-même quand il déclare Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais ne peuvent pas tuer l’âme » Mt 10, 28. Cela veut dire qu’il y a quelque chose de nous qui reste, comme le fil qui relie les perles du collier, c’est l’âme qui relie ainsi les différentes phases de notre existence sur terre, après la mort, et pour la vie de sujet spirituel est porté par quelque chose qui ne va pas être soumis à la mort, mais que la mort quand même atteindra profondément, comme un escargot sans sa coquille. Quand Dieu pense à l’homme, il pense à tout l’être humain, corps et âme. Par exemple, un sourire — est-ce que c’est l’âme, est-ce que c’est le corps ? — Ce sont les deux, ensemble. Et tout ce qu’il y a comme expérience plénière dans notre vie se fait à travers l’âme et à travers le corps qui en est comme la caisse de résonance. C’est de cet être là que Dieu est notion de jugementCette croyance s’oppose également à la notion de jugement de Dieu qui est essentielle et que nous recevons de la Tradition biblique, car un jugement à répétition n’est plus un jugement. Nous entendons souvent Comment, au terme d’une vie qui peut être brève et sans intérêt, peut-on être jugé pour l’éternité ? » ou encore Qu’est-ce qu’on vit sur terre ? Dix ans, vingt ans, trente ans, cinquante ans… qu’est-ce que cela en regard de l’éternité ? Nous engagerions sur un seul coup de dé tout notre avenir c’est invraisemblable ! Dieu ne peut pas nous juger ainsi, comme il ne peut pas juger des petits bébés qu’est-ce qu’ils ont fait de mal ? », etc. La croyance en la réincarnation semble plus rassurante, qui dit D’accord, il y a des conséquences à nos actes ; si nous avons été cruels, on revivra peut-être sous une forme animale éprouvante ; il y aura un châtiment immanent, mais il n’y aura pas de jugement définitif et on pourra, de vie en vie, se purifier jusqu’au retrouver la Plénitude le Nirvâna », etc ». Le refus de la notion de jugement absolu à partir d’une seule vie fait aussi partie de l’argumentaire des que l’homme est libreFace à tout cela, il faut d’abord revenir à la notion biblique de jugement », qui n’est pas un jugement arbitraire. Il n’y a pas un Dieu capricieux qui dirait sans raison Celui-là est bon pour l’enfer », celui-là, je vais l’amener au paradis ». Le jugement est au contraire la mise à jour de l’orientation profonde d’une liberté sur les choix successifs qu’elle a été amenée à faire. C’est dans la confrontation ultime de l’homme et de Dieu que se jouera l’éternité de l’homme, qui est appelé à donner une réponse définitive à Dieu. Si nous n’étions jamais capables de donner une vraie réponse à Dieu, cela voudrait dire que tout peut toujours être remis en cause et que jamais nous ne connaîtrons un bonheur durable. Si les choix que nous faisons à un moment peuvent toujours être remis en cause à un autre moment, ce serait très triste, car cela voudrait dire que jamais nous ne pourrons connaître un bonheur durable. Donc, à l’inverse, si nous croyons que Dieu nous a créés par amour parce qu’il veut pour nous un bonheur éternel, cela veut dire qu’à un moment — pas tout de suite, pas dans l’instant — mais le jour de la résurrection, Dieu ayant obtenu de nous une réponse qui sera définitive, nous donnera un bonheur lui aussi définitif partager sa vie pour jugement n’est pas autre chose que cette capacité de l’homme d’une vraie réponse à l’amour de Dieu. C’est notre grandeur d’êtres humains d’être soumis à un choix ultime. Notre liberté a été rendue capable d’un vrai choix, d’un choix qui engage la vie. Et c’est cela, le jugement qui se fera dans la justice, la vérité et l’amour. Dans les témoignages des expériences de mort imminente EMI, on trouve également une forme de confirmation de la doctrine chrétienne il est frappant de constater que sur tous les continents et dans toutes les cultures, tous ceux qui sont revenus d’un état très proche de la mort décrivent une expérience en tous points conformes à la doctrine chrétienne, avec l’idée d’un jugement dans l’amour et la lumière, et au milieu de la communion des saints et dans la proximité des âmes des personnes de donner une réponse définitiveComment comprendre et aider à avancer ceux qui ont cette vision des choses qui leur paraît plus rassurante, plus naturelle, plus normale, moins stressante que l’idée d’un jugement définitif ? Il faut insister sur le fait que la grandeur de l’homme est de pouvoir donner à Dieu une réponse définitive et que sans cela il ne serait pas possible d’atteindre un bonheur parfait et durable. Certes, c’est déjà beau d’essayer de dépasser l’échelle de la vie présente, d’élever le regard au-delà et d’avoir finalement conscience que notre existence fait partie d’une destinée globale, et n’est pas simplement un épiphénomène destiné à disparaître. Mais, d’un autre côté, la solution que propose la réincarnation, qui semble simple et facile, nous maintient dans un état d’enfance et nous empêche d’affronter la réalité. C’est l’idée qu’au fond, on peut toujours effacer sa copie, alors qu’à l’inverse, un adulte sait que, dans le monde réel, il y a des choix irréversibles et que c’est en les affrontant qu’on se dessein de DieuEn revanche, la Résurrection de la chair, telle que le Nouveau Testament nous la présente, n’est pas du tout l’image que l’homme se fait naturellement de l’après-mort. Elle ne résulte pas de la projection de notre désir, parce qu’on n’aurait pas désiré ni imaginé cela, elle ne procède pas du rêve d’une éternité compensatoire des tristesses de cette vie. Elle correspond vraiment à ce que Dieu nous a révélé de son dessein sur nous. Si nous ne l’avions pas reçu, cela n’aurait certainement jamais germé autrement et d’ailleurs cette idée n’est présente nulle part ailleurs que dans le aussi Les quatre enseignements que le Christ nous donne au moment de sa Résurrection
JU117nG. 7e142zhchp.pages.dev/1657e142zhchp.pages.dev/3617e142zhchp.pages.dev/1117e142zhchp.pages.dev/247e142zhchp.pages.dev/4227e142zhchp.pages.dev/447e142zhchp.pages.dev/4807e142zhchp.pages.dev/302
croyance que tout objet a une ame